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football : présentation du Pau football club

football : présentation du Pau football club Nom complet : Pau Football Club

Noms précédents : Bleuets ND 1904-1959 FC Pau 1959-1995

Fondation : 1904

Statut professionnel : depuis 2016

Couleurs : Jaune et Bleu

Stade : Stade du Hameau 13 966 places


Siège : Boulevard de l'aviation 64 000 Pau

Championnat actuel : National 

Président : Bernard Laporte-Fray

Entraîneur : David Vignes

Joueur le plus capé : Jacques Leglib 260

Meilleur buteur : France Denis Baylac 59

Site web : paufc.fr
 
Le Pau Football Club est un club français de la Ligue d'Aquitaine, fondé en 1904 présidé par Bernard Laporte-Fray et est entraîné par David Vignes depuis novembre 2014.
 
Le club évolue en Championnat de France National.
 
Le club est fondé sous le nom de « Bleuets Notre-Dame de Pau »

C'est un patronage catholique qui propose nombre d'activités sportives, dont le football.

Le club accède pour la première fois en division d'Honneur du sud-ouest en 1956.

Deux ans plus tard, les Bleuets sont champions et prennent l'ascendant sur les autres clubs palois, tels « Pau Bourbaki » et « Pau Jurançon ».

Le club des Bleuets connaît une scission en 1959 avec la constitution du FC Pau autour de l'équipe fanion.

Déjà en 1958, la promotion en CFA avait donné lieu à débats, mais le club avait finalement accepté.

Le club est rebaptisé Pau FC en 1995.

C'était le seul club qui évoluait dans le championnat National depuis sa création 1998 ; ce championnat est très exigeant et n'offre pas les ressources des clubs professionnels droits télévisuels, ...

Les clubs sont donc condamnés à monter ou à descendre, ils ne sont pas censés se maintenir à long terme, dans ce championnat passerelle entre le football amateur et le football professionnel.

Cependant, le Pau FC y est resté jusqu'à la saison 2007-2008 où il finit premier relégable et redescend en CFA.

Le club retrouve le National en 2016.

Le 19 Mai 2017 le club arrache son maintien en National lors de la dernière journée après une victoire 0-3 à Concarneau.

Palmarès

Champion de CFA groupe C : 1998 et 2016

Champion DH sud-ouest : 1958, 1968

Champion de division 3, groupe centre-ouest : 1993

Parcours en Coupe de France 

5eme tour : 1 fois 2010-2011 Eliminé par sarlat Marsillac

8eme de finale : 3 fois 1991-1992, 1992-1993 et 1997-1998

16eme de finale : 1 fois 1993-1994

32eme de finale : 4 fois 1994-1995, 1995-1996, 2009-2010 et 2016-2017

Parcours en Coupe Gambardella 

8eme de finale : 2 fois 1999-2000, 2013-2014

Bilan saison par saison 

1985-1986 Division 3
1986-1987 Division 3
1987-1988 Division 3
1988-1989 Division 3
1989-1990 Division 3
1990-1991 Division 3
1991-1992 Division 3
1992-1993 Division 3
1993-1994 National 1
1994-1995 National 1
1995-1996 National 2
1996-1997 National 2
1997-1998 CFA
1998-1999 National
1999-2000 National 
2000-2001 National 
2001-2002 National 
2002-2003 National 
2003-2004 National 
2004-2005 National 
2005-2006 National 
2006-2007 National 
2007-2008 National
2008-2009 CFA
2009-2010 CFA
2010-2011 CFA
2011-2012 CFA
2012-2013 CFA
2013-2014 CFA
2014-2015 CFA
2015-2016 CFA
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#Posté le samedi 14 mai 2016 12:18

Modifié le vendredi 14 juillet 2017 16:36

football : Présentation du Club des Herbiers

football : Présentation du Club des HerbiersNom complet  : Vendée Les Herbiers Football

Surnoms : Les Diables Rouges, Les Red Devils, Les Bocains

Noms précédents : Alouette Sportive 1919-1923  

Les Herbiers Sports 1923-1949  

Entente Sportive Herbretaise 1949-2002

Les Herbiers Vendée Football 2002-2006
 
Fondation : 1919

Couleurs : Rouge et noir

Stade : Stade Massabielle capacité 5 000 places 

Siège : Stade Massabielle avenue Massabielle,  85 500 Les Herbiers

Championnat actuel : National 

Président : Michel Landreau

Entraîneur : Frédéric Reculeau

Site web : vendeelesherbiersfootball.fr
 
Le Vendée Les Herbiers Football ou VHF est un club de football français fondé en 1919 et situé aux Herbiers, en Vendée, dans les Pays de la Loire.

Le club évolue depuis la saison 2015-2016 en National troisième division.

Après avoir totalisé 12 années passées au quatrième échelon national de 1975 à 1980, en 2006-2007 et de 2009 à 2015, le 16 mai 2015, en gagnant sur le terrain de la réserve des Girondins de Bordeaux, le VHF obtient une accession inédite en National, puisque qu'il évoluera au troisième échelon du football national, en 2016-2017, pour la deuxième fois de son histoire.

Durant la Coupe de France 1999-2000, le club a atteint les seizièmes de finale, éliminé par le Stade rennais FC.

Lors des différentes éditions de cette compétition, Les Herbiers ont écarté une seule équipe professionnelle, le Tours FC 13 novembre 2013.

Depuis juin 2016, le onze herbretais est dirigé par Michel Reculeau.

Celui-ci avait jusque là effectué au Luçon VF l'intégralité de sa carrière, que ce soit en tant que joueur ou en tant qu'entraîneur.

Au poste de milieu offensif il a effectué 14 saison dans le Sud-Vendée, de 1991 à 2005.

Il a ensuite aussitôt pris les rênes de l'équipe première du club dirigé par son père, l'amenant de la CFA2 en 2005, à la lutte pour une montée en Ligue 2.

En posant ses valises dans le Haut-Bocage, Michel Reculeau va connaître sa première expérience hors de sa terre natale.

Les matchs à domicile se déroulent au stade Massabielle situé dans la commune des Herbiers.

Histoire

Genèse du club 1919-1949

C'est en 1920 que la première société sportive herbretaise appelée "Alouette Sportive" et créée l'année précédente, disputa sa 1ere rencontre.

Celle-ci naquit sous la direction du jeune vicaire de la paroisse des Herbiers, l'abbé Rousseau.

La modeste équipe ne comptait alors à cette époque qu'une vingtaine de joueurs et s'entraînait sur le site actuel du Stade Massabielle.
 
Le 15 juin 1923, le même abbé Rousseau fonde ensuite "Les Herbiers Sports", afin d'inclure d'autre activités physiques à la pratique du club, tels l'athlétisme, le basket-ball, la natation, la gymnastique ou encore le tir.
 
Mais il faut attendre 1936 pour voir le club du Haut-Bocage prendre part à un championnat, à la suite de la création d'un championnat Poitou-Vendée dans lequel les Vendéens se distinguèrent, sans toutefois atteindre le niveau de leurs rivaux départementaux : le Stade luçonnais et les Tigres Vendéens des Sables-d'Olonne.

En parallèle des compétitions de la FFF, le club intégra le Championnat de France de football des patronages organisé par la FGSPF, comme bon nombre d'équipe du Nord-Ouest de la France.

Le club, par manque de joueurs, suspend ses activités à la suite de la mobilisation générale décrétée à la fin de l'été 1939, et ce pour toute la durée de la saison 1939-1940.
 
L'année 1941 voit la naissance d'un club rival dans la commune voisine du Petit-Bourg des Herbiers commune qui ne sera rattachée aux Herbiers qu'en 1964, en même temps qu'Ardelay : les "Coqs du Bocage".

Cette équipe, qui a elle aussi vu le jour sous l'impulsion d'un clerc l'abbé Roger Foucaud, ancien vicaire du Petit-Bourg), joue sur son propre terrain, situé au Petit-Bourg.

Cela donne lieu à d'âpres rencontres, les 2 équipes évoluant en deuxième division de district du championnat de France des patronages.

Mais conscients que l'évolution des 2 clubs herbretais s'annonce difficile sans une mutualisation de leurs moyens matériels et de leurs joueurs, les présidents des Herbiers Sports et des Coqs du Bocage, respectivement Albert Bousseau et Eugène Huvelin, envisagent un rapprochement.

C'est chose faite le 7 mars 1947 à l'occasion d'une assemblée générale extraordinaire qui entérine la fusion entre les deux associations.

Celle-ci ne deviendra réellement officielle qu'au milieu le 10 janvier 1949, de la première saison disputée sous le nom "Entente Sportive Herbretaise" ESH, un nom qui restera le sien durant près de 50 ans.

Le nouveau club débute meilleures auspices puisqu'il célèbre sa première montée grâce à sa victoire en Championnat de D2 de District Vendée.

D'une domination du football local à l'expérience du niveau national 1949-1981

Après sa victoire en Deuxième Division de District de Vendée en 1949, l'ESH, fraîchement promu en Première Division de District se maintient la première saison et remporte son championnat haut la main dès sa deuxième saison à ce niveau, sous l'impulsion de son tout nouvel entraîneur Charles Drummer ancien joueur professionnel au FC Nantes.

Les Herbiers quittent alors le niveau départemental, pour accéder à la Promotion d'Honneur.

Il s'agit à l'époque du plus bas niveau régional.

Appartenant à la vaste Ligue du Centre-Ouest de football, dont le Championnat de Promotion d'Honneur est divisé en trois groupes Charente, Limousin et "Poitou, le petit club herbretais se retrouve confrontés non seulement aux cadors vendéens FC Yonnais, Tigres Vendéens des Sables d'Olonne, SC Challans, mais aussi à d'autres équipes renommées du football régional SA Rochefort, Stade poitevin, Réveil Bressuirais.

Le club y stagne pendant plusieurs saisons, au moins jusqu'à la saison 1959-1960, ne pouvant faire mieux qu'une 4eme place en 1956.

Après 2 premiers essais infructueux, le club remporte sa première Coupe de Vendée contre Saint Jean de Monts 2-1.

Ensuite les données disponibles au sujet des résultats sportifs du clubs sont très lacunaires sur la période 1959-1969.

Entre-temps, en mai 1967, la FFF décide de détacher la Vendée de la Ligue du Centre-Ouest pour la rattacher à la Ligue Atlantique dès la saison suivante.

Pour sa première saison dans sa nouvelle Ligue régionale, l'ESH finit 2eme de son groupe de PH, derrière l'Étoile Chaumoise.

On retrouve ensuite les Herbretais en tête de la PH lors de la saison 1969-1970, ce qui leur donne le droit de disputer la Division d'Honneur Régionale en 1971.

Les Vendéens se montrent conquérants et terminent deux fois à la 3eme place.

Par ailleurs, en 1969-1970, les Herbretais attirent pas moins de 2000 spectateurs à Massabielle à l'occasion de leur demi-finale de Coupe de Vendée contre le SC Challans meilleur club vendéen à l'époque, contre qui ils s'inclinent sur le score de 2 à 0.

La saison suivante, l'ESH parvient en finale de la même compétition, qu'il gagne difficilement contre Aizenay 3-2 devant un public venu se masser en nombre à La Roche-sur-Yon 3000 personnes pour assister au deuxième sacre des Herbretais dans cette épreuve.

En été 1975 les travaux du Stade Massabielle s'achèvent et le club peut désormais arborer fièrement sa nouvelle tribune en dur pouvant accueillir 500 personnes.

Poussés par l'engouement du public, Les Herbiers sont promus à la fin de cette saison 1975-1976 grâce à leur 2eme place au sein de leur poule.

La saison se finit en apothéose grâce à la première Coupe Atlantique remportée à Cholet devant la JA Maulévrier 4-0.

En DH, l'ESH décroche une 3eme place dès sa première saison, et gagne surtout en popularité puisque 968 personnes se pressent en moyenne pour encourager les Rouges et Noirs.

Les deux saisons suivantes, Les Herbiers finiront respectivement 8eme puis 5eme.

L'été 1978 voit la naissance d'une Division 4 gérée par la FFF à laquelle est invité l'ESH qui se trouve donc promu au niveau national sans avoir particulièrement brillé sur le terrain sportif.

Hiérarchiquement, il reste cependant au 4eme échelon du football français, puisque la D4 ne remplace pas la DH, mais la repousse d'un échelon.

Le costume semble trop grand pour des Herbretais qui ne s'illustrent guère dans cette nouvelle division.

La première saison 1978-1979, ils ne devancent la réserve du Stade rennais FC, premier relégable, que d'un petit point malgré une lourde défaite 6-1 chez les Bretons.

Les Bocains auront pourtant réussi quelques coups d'éclat, comme les deux matchs nuls obtenus contre La Montagnarde, vainqueur final de l'épreuve.

Mais la seule véritable satisfaction de cette saison demeure la nette victoire en Coupe Atlantique contre le club voisin du Pouzages AC 3-0 ce qui permet aux Herbiers de graver une deuxième fois leur nom sur ce trophée.

Jean-Michel Fouché succède à Henri Makowski au poste d'entraîneur à l'intersaison.

Mais dès le l'automne 1979 les résultats sont médiocres et la saison des Vendéens se transformera en véritable chemin de croix puisqu'ils ne remporteront que 2 matchs sur 26, contre les deux autres relégués de surcroît, ce qui les amène à une triste dernière place.

L'Entente Sportive Herbretaise est reléguée en DH.

Dates clés

1951 : champion de D1 de district, promu en PH

1970 : champion de PH, promu en DHR

1975 : promu en DH

1976 : vainqueur de la Coupe Atlantique

1978 : promu en D4

1979 : vainqueur de la Coupe Atlantique

1981 : relégué en DH
 
1985 : promu en DH

1992 : relégué en DSR

1994 : champion de DSR, promu en DH
 
1999 : champion de DH, promu en CFA2

2002 : rebaptisé Les Herbiers Vendée Football

2006 : champion de CFA2, promu en CFA et rebaptisé Vendée les Herbiers Football

2007 : relégué en CFA 2

2009 : promu en CFA

2015 : promu en National

2016 : Reléguée en CFA mais repêchée suite au dépot de bilan de Luçon
 
Déclin sportif 1981-1994

Le remplacement de Jean-Michel Fouché par Jean Saupin ancien pro à Nantes, Angers et au Stade français ne peut enrayer la chute du club.

À l'issue de sa première saison en DH, le club est relégué en DSR D6, la faute à une piteuse 12eme place enregistrée pour une équipe prétendant pourtant au départ à la remontée en Division 4.

Saupin est cependant conservé pour faire retrouver à l'ESH son ambition perdue.

Mais les choses ne se passent pas comme prévu puisque les Herbretais s'enlisent au classement de DRH 1982-1983.

Saupin est remercié à la fin de la saison.

Après deux autres saison blanches passées à ce niveau, le club parvient enfin à remonter en DH, grâce au travail du coach Christian Maudet, qu'il disputera donc en 1984-1985.

L'équipe prise en main par Yvonnick Trecan, finit à une prometteuse 2eme place avant de rentrer dans le rang les saisons suivante entre la 5eme et la 11eme place entre 1985 et 1991.

En 1991-1992 le club finit à nouveau 12eme et doit donc repartir la saison prochaine à l'étage inférieur, la DSR.

Malgré la relégation, Jacques Rambaud, aux manettes depuis deux ans est conservé.

Le pari est payant puisque si le club ne remonte pas dès la première saison en DSR, il remporte la division l'année suivante 1993-1994 et retrouve donc la DH deux ans après l'avoir quittée.

De la DSR au National 1994-2015

Parcours en Coupe de France

Le meilleur résultat a lieu en 1999-2000, quand après avoir éliminé L'AFC Compiègne en 32eme de finale, l'ESH est finalement éliminé au tour suivant par le Stade rennais 4-0 le 12 février 2000.

En 2005-2006 et 2007-2008, le club est éliminé au 8eme tour par deux pensionnaires de National : l'AS Moulins puis le Tours FC.

En 2008-2009, le VHF retrouve un club de Ligue 1 en 32eme de finale : le Toulouse FC.

En 2016-2017, le VHF retrouve un club de Ligue 1 en 16eme de finale : L'En avant Guingamp.

1974-1975 : Élimination au 7eme tour par l'ES Saintes DH - Centre-Ouest 1-3
1977-1978 : Élimination au 7eme tour par le Angers SCO D2 0-3
1984-1985 : Élimination au 7eme tour par le CSC Thouars D4 0-1 a.p.
1999-2000 : Élimination au 16eme de finale par le Stade rennais FC D1 0-4
2002-2003 : Élimination au 8eme tour par les Chamois niortais L2 1-3
2005-2006 : Élimination au 8eme tour par l'AS Moulins 2-2 a.p. 2-4 aux t.a.b.
2007-2008 : Élimination au 8eme tour par le Tours FC 0-1
2008-2009 : Élimination au 7eme tour par les Chamois niortais 1-2
2009-2010 : Élimination en 32eme de finale par le Toulouse FC L1 0-1
2010-2011 : Élimination au 6eme tour par l'USSA Vertou CFA 2 1-1 2-3 aux t.a.b.
2011-2012 : Élimination au 8eme tour par l'US Avranches CFA 1-3
2011-2012 : Élimination au 4eme tour par Orvault SF DH Atlantique 0-1
2013-2014 : Elimination en 32eme de finale par le Stade plabennécois CFA 0-1
2014-2015 : Élimination au 7eme tour par le Vendée Poiré-sur-Vie Football 4-2 a.p.
2015-2016 : Elimination au 8eme tour par les Chamois niortais (Ligue 2) 3-1
2016-2017 : Elimination en 16eme de finale par l'En avant Guingamp 2-1.

Stade Massabielle
 
Le stade Massabielle fut mis en service lors de la saison 1974-1975.

À l'époque, il représentait ce qu'il se faisait de mieux dans les environs.

Il se composait alors d'une unique tribune dotée de 500 places tandis que les vestiaires se situaient sous les gradins.

La capacité totale places assises + pourtour debout évolue alors, selon les sources, de 2 400 à 3 000 places.

Le club, quant à lui, n'apporte pas de précisions.

Mais à l'aube des années 2010, la structure se trouvant en décalage avec les aspirations du club aspirant participer au championnat de National , une mise en conformité avec les standards actuels devient nécessaire.

C'est ainsi que voit le jour un projet de rénovation du complexe, achevé en 2014.

Cette cure de rajeunissement, évaluée au départ à 670 000 ¤, coûtera finalement 840 000 ¤ à la Ville des Herbiers.

Le résultat des travaux a été la construction de nouveaux vestiaires et d'un club house à l'arrière des tribunes.

Au rez-de-chaussée sur 235 m2, deux blocs vestiaires/douches, un vestiaire pour les arbitres, un bureau pour le délégué de la fédération de football et un bloc sanitaire, ainsi qu'une billetterie ont été réalisés.

Au premier étage, s'est installé le nouveau club house du VHF sur un espace de 177 m2 cloisonnable avec rangement et sanitaires.

Un accès reliant directement les tribunes a également été créé. L'ensemble est accessible par des escaliers, mais également par un ascenseur.

Ce chantier était aussi l'occasion de remettre en accessibilité les toilettes situées aux extrémités des tribunes, et d'améliorer l'ensemble des locaux existants.

Selon Michel Landreau, président du club, "en cas d'accession en National, il n'y aura pas de travaux à faire avec ces nouveaux équipements.

C'est aussi l'occasion pour nous d'accueillir au mieux nos partenaires.

Avec la montée du club en National, des investissements pour améliorer l'accueil des supporters dès l'été 2015.

Cela commence par l'aménagement d'un parking de 100 places aux abords du Parc du Landreau.

Surtout, des gradins de 65 mètres de long sur 3 niveaux sont installés face à l'unique tribune du complexe.

Accompagnés d'aménagements mineurs sur les terrains annexes, la facture totale se chiffre à 100 000 ¤ tandis que la capacité totale de l'enceinte se porte désormais à 5.000 places.

Lors de l'assemblée général de fin de saison qui s'est tenue le 21 juin 2015 dans l'amphitéâtre du Lycée Jean XXIII, le VHF annonce le prix des abonnements pour la saison suivante.

Afin d'assister à chacune des 17 rencontres du Championnat de National 2015-2016, il en coûtera désormais 150¤ en tribune contre 170¤ si achat à l'unité et 100 ¤ en contre 119 ¤ si achat à l'unité pourtour.

Des prix sont par ailleurs appliqués au femmes tandis que pour la première fois la billetterie sera électronisée.

De plus, 5 rencontres, qualifiées de « matches de gala », notamment pour les réceptions du RC Strasbourg et du voisin luçonnais, seront surtarifés.

Supporters

Le Vendée les Herbiers Football VHF a la chance de compter sur l'un des publics les plus nombreux de la division.

En effet, les rencontres de CFA y sont suivies par près d'un milliers de fidèles en moyenne, avec des pics à deux milliers lors de la réception d'équipe réserves de clubs pros, telle que celle du FC Nantes 2014 spectateurs pour la 14eme journée de CFA, le samedi 20 décembre 2014.

Les rencontres de Coupe de France sont l'occasion d'affluence records pour le Stade Massabielle, comme le 5 janvier 2014 qui voit la défaite 0-1 des hommes de Franck Rizzetto face à Plabennec en 32eme de finale devant 2.700 personnes.

Les supporters sont principalement issus des Herbiers, la capitale du Haut-Bocage vendéen étant forte d'un réservoir de 15 688 habitants au dernier recensement.

Le reste des spectateurs provient des communes situées dans les environs immédiats de la ville herbretaise, capitale du foot dans le Nord-Est du département.
 
La moyenne d'âge des supporters herbretais est relativement élevée, ce qui explique en partie une certaine exigence de la part d'un public nourri par le beau jeu pratiqué par le FC Nantes distant d'une 40aine de kilomètres seulement.

Le club pouvait auparavant compter sur une association de supporters suivant activement l'équipe fanion: "Sportigoals".

Il s'agissait d'un groupement crée en 2001 et dont le lieu de ralliement se situait au Café des Sports, dont le gérant n'était autre que Franck Decottignies, le fondateur du Sportigoals.

Celui-ci, en plus de la confection et de la mise en vente de produits dérivés au couleurs du VHF casquettes, parapluies, tifos, drapeaux... organisait des déplacements en car afin de soutenir les Rouges et Noirs à travers la région les soirs de matchs.

De plus, les supporters membres de ce groupe bénéficiaient d'un local ainsi que d'un emplacement réservé dans l'unique tribune du stade.

Aujourd'hui ce groupe n'est plus et l'ancien leader des Sportigoals trouve que "l'ambiance dans les tribunes, c'est zéro ".
 
2007 voit la formation du club de supporters "Les Diables Rouges".

Celui-ci est cependant en stand-by, à la recherche d'un nouveau souffle.

Palmarès 

Championnat de France Amateur 

Vice-champion en 2015 groupe D

Championnat de France Amateur 2 

Champion en 2006 groupe G

Vice-champion en 2009

Championnat de Division Honneur Atlantique 1

Champion en 1999

Vice-champion en 1985 et 1997

Championnat de Division Supérieure Régionale 1

Champion en 1994

Championnat de Promotion Honneur 1

Champion en 1970

Championnat de D1 de District Vendée 1

Champion en 1951

Championnat de D2 de District Vendée 1

Champion en 1949

Coupe Atlantique 3

Vainqueur en 1976, 1979 et 2013 

Coupe de Vendée 3

Vainqueur en 1958, 1971, 1997

Coupe de Vendée des -17 ans  

Vainqueur en 2015

Bilan saison par saison

1948-1949 D2 de District 
1949-1950 D1 de District 
1950-1951 D1 de District
1951-1952 PH 
1952-1953 PH 
1953-1954 PH
1954-1955 PH 
1955-1956 PH 
1956-1957 PH
1957-1958 PH 
1958-1959 PH 
1969-1970 PH 
1970-1971 DHR 
1971-1972 DHR
1972-1973 DHR 
1973-1974 DHR 
1974-1975 DHR 
1975-1976 DH
1976-1977 DH 
1977-1978 DH 
1978-1979 Division 4 
1979-1980 Division 4 
1980-1981 DH 
1981-1982 DSR 
1982-1983 DSR
1983-1984 DSR
1984-1985 DH  
1985-1986 DH 
1986-1987 DH 
1987-1988 DH
1988-1989 DH
1989-1990 DH  
1990-1991 DH
1991-1992 DH 
1992-1993 DSR 
1993-1994 DSR
1994-1995 DH
1995-1996 DH 
1996-1997 DH  
1997-1998 DH  
1998-1999 DH
1999-2000 CFA 2  
2000-2001 CFA 2
2001-2002 CFA 2  
2002-2003 CFA 2
2003-2004 CFA 2 
2004-2005 CFA 2 
2005-2006 CFA 2
2006-2007 CFA 
2007-2008 CFA 2 
2008-2009 CFA 2 
2009-2010 CFA
2010-2011 CFA 
2011-2012 CFA 
2012-2013 CFA 
2013-2014 CFA 
2014-2015 CFA 
2015-2016 National
2016-2017 National 
2017-2018 National
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#Posté le jeudi 23 juin 2016 04:03

Modifié le vendredi 14 juillet 2017 16:26

football : Présentation du club du Stade Lavallois

football : Présentation du club du Stade Lavallois
Nom complet : Stade lavallois Mayenne Football Club

Surnoms : Les Tangos

Noms précédents : Stade lavallois Football 1902-1970 Stade lavallois FC 1989-1994 Stade Lavallois Mayenne FC depuis 1994

Fondation : 1902

Statut professionnel : 1976-2008, et 2009-2017

Couleurs : Tango et noir

Stade : Stade Francis-Le-Basser 18 739 places

Siège : Plaine des Gandonnières rue George-Coupeau 53 000 Laval

Championnat actuel : National 

Président : Christian Duraincie

Entraîneur : Thierry Goudet

Joueur le plus capé : Mickaël Buzaré 358


Meilleur buteur Drapeau : France Guilherme Mauricio 93

Site web : www.stade-lavallois.com

Le Stade lavallois Mayenne Football Club, appelé plus communément Stade lavallois, est un club de football français, fondé le 17 juillet 1902 à Laval.

Le Stade lavallois demeure longtemps un club amateur participant aux championnats régionaux, dirigé par Henri Bisson.

La nomination de Michel Le Milinaire comme entraîneur de l'équipe première en 1968, alors que le club évolue depuis quatre saisons en Championnat de France amateur, troisième échelon national, marque un tournant.

En 1970, le club est intégré à la nouvelle Division 2, d'où il obtient sa promotion dans l'élite en 1976.

Devenu professionnel, le club continue sa progression et connaît son apogée au début des années 1980 : les Lavallois terminent à la cinquième place de Division 1 en 1982 et 1983, qui leur offre la qualification pour la Coupe UEFA 1983-1984 où ils éliminent au premier tour le prestigieux Dynamo Kiev.

Dans un football de plus en plus réduit à une simple équation économique, le Stade Lavallois reste l'exemple d'un club ancré dans la vie locale et porteur de réelles valeurs sportives.

Le club mayennais souffre cependant bientôt de la relative faiblesse de son potentiel économique.

Après plusieurs saisons honorables et le décès d'Henri Bisson, les Lavallois sont relégués à l'issue de la saison 1988-1989.

Face à l'incapacité du club à remonter, l'entraîneur Michel Le Milinaire est écarté en 1992, après vingt-quatre saisons sur le banc.

Le club s'illustre en Coupe de France mais perd progressivement le contact avec les meilleures équipes du championnat, au point d'être relégué en National en 2006.

Le club doit même abandonner le statut professionnel en 2008-2009, mais retrouve la deuxième division en fin de saison.

Le club mayennais est actuellement présidé par Christian Duraincie. L'équipe première est entraînée par Denis Zanko, elle évolue en Ligue 2 depuis 2009.
 
Histoire

Contexte de la naissance du Stade lavallois

À l'aube du xxe siècle, le football est déjà pratiqué en France depuis une dizaine d'années, principalement à Paris, en Normandie et en Nord-Picardie.

En Bretagne et plus généralement dans l'Ouest de la France, le football est popularisé à la toute fin du xixe siècle par des Anglais établis à Jersey qui l'introduisent à Saint-Brieuc et dans la région de Saint-Malo peu avant 1900.
 
La pratique de la culture physique avait déjà auparavant généré la création de plusieurs clubs omnisports, comme le Drapeau de Fougères fondé en 1893, la Tour d'Auvergne Rennes fondée en 1897 ou le Stade vannetais fondé en 1898, mais la pratique du football n'est cependant pas toujours effective dès la création de ces associations, à Rennes par exemple, le Football-club rennais est créé au tout début de l'année 1901.

Création
 
C'est le 17 juillet 1902 que Joseph Gemain, adjoint technique des Ponts et Chaussées à la mairie de Laval âgé de 20 ans, décide de créer le Stade lavallois omnisports.

L'insertion au Journal officiel de la République française paraît le 18 septembre.

Le premier président en est Émile Sinoir, professeur de rhétorique du Lycée de Laval actuel lycée Ambroise Paré, ancien normalien et agrégé de lettres.

La création du club se situe dans le contexte des réalisations de la municipalité républicaine de Laval, avec la création de la Bourse du Travail et de l'Université populaire en 1901.

Premières années USFSA 1902-1914

Le football est la première discipline sportive pratiquée au sein de cette nouvelle association sportive, bien que la section de football ne soit officiellement agréée que le 27 septembre 1909, avec notamment Louis Jarsallé et Camille Charlot.

L'objet de cette association est la pratique de sports athlétiques tels que le football, courses à pied, lancement de disque et du poids, tennis, etc.

Le siège social du club se situe alors au 7 rue des Ruisseaux à Laval.

Le club est d'origine laïque et s'affilie logiquement à l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques USFSA, fédération sportive au sein de laquelle le mouvement laïque est représenté, dont le comité de Bretagne a été créé le 6 avril 1902.

La première rencontre officielle oppose en septembre 1902 le Stade lavallois à son voisin, le Stade rennais, fondé un an plus tôt, et se termine sur une défaite 5 à 1.

Le comité USFSA de Bretagne met en place à partir de 1903 un championnat régional, que les Lavallois intègrent.

Ils évoluent dans un premier temps sur un terrain situé dans le quartier de la Senelle à Laval puis dans une prairie près de la marbrerie Bazin.

Ensuite, sans terrain pour s'entraîner, les stadistes s'entraînèrent sur le champ de man½uvres de la caserne Schneider.

John Bishop est le premier capitaine officiel en 1909-1910.

Ce fût un abbé du Lycée de l'Immaculée-Conception qui rapporta le premier ballon règlementaire d'Angleterre et dispensa les stadistes de leçons de football techniques.

Émile Sinoir, premier président du stade Lavallois et professeur au Lycée de Laval permettait aux élèves et notamment aux scolaires du Stade Lavallois de s'entraîner au football pendant les horaires de récréations.

Jusqu'en 1914, ils participent au championnat de Bretagne de première série USFSA, dominé régulièrement par le Stade rennais et l'US Saint-Servan qui se partagent les titres de champions.

La Grande Guerre met le football entre parenthèses à partir de 1914. Au sortir de la guerre, le Stade rennais quitte le giron de l'USFSA pour participer à la création de la Ligue de l'Ouest de football-association LOFA.

Cette décision, prise lors de l'assemblée générale du Stade rennais le 23 juin 1918, signe l'arrêt de mort du comité régional USFSA.

La ligue de l'Ouest 1918-1940

La première assemblée générale de la LOFA, à laquelle participe les dirigeants du Stade lavallois, se tient le 28 juillet 1918.

La Ligue de l'Ouest met en place un championnat réservé à ses clubs membres et une coupe ouverte à tous les clubs de la région.

Affiliée au comité français inter-fédéral dès 1918, la LOFA permet à ses membres de participer à la Coupe de France dès sa deuxième édition, en 1918-1919.
 
Le Stade lavallois, qui opte alors pour des maillots de couleur Tango, intègre la Division d'Honneur DH Ouest, le premier échelon régional et à l'époque plus haut niveau amateur.

Ce championnat couvre les départements bretons, le Maine-et-Loire, la Loire-Atlantique, la Sarthe et la Mayenne.

Le terrain dit du champ de la Croix, où évolue les Lavallois, est cédé par Émile Guérin, un des fondateurs du club, à la municipalité qui l'aménage progressivement.

Il deviendra en 1930 le stade Jean Yvinec, en mémoire de ce joueur reconnu, arrivé en 1918 et mort prématurément en 1929, à l'âge de 29 ans.

Il sert encore aujourd'hui de terrain d'entrainement.
 
Le club assure son maintien pendant douze saisons, jusqu'à sa relégation en 1930.

En 1935, il remporte le championnat de Promotion d'Honneur PH et retrouve sa place en DH.

Lors de la saison 1936-37, le Stade lavallois s'incline en 32eme de finale de la coupe de France face à l'Olympique lillois 4-1, vice-champion de France en titre, devant 4 000 spectateurs.

En 1939, le club est de nouveau relégué de DH.
 
La deuxième Guerre mondiale

Un bulletin mensuel est édité à trois reprises avant la censure allemande en 1940.

Il se fait le témoignage de la vie du club pendant le début de la deuxième guerre mondiale.

Pendant la Deuxième Guerre mondiale, sous l'occupation allemande, le championnat est suspendu mais le Stade lavallois continue à jouer, avec quelques Lavallois et des joueurs salariés de l'usine Adam qui évitent ainsi d'être requis pour le service du travail obligatoire STO en Allemagne.

En 1942, les Lavallois s'inclinent en finale de la Coupe de l'Ouest face à l'Union Mean Penhoët.
 
Deux des dirigeants principaux, Francis Le Basser et Pierre Coste, membres du mouvement de résistance intérieure Libération-Nord, sont arrêtés par les Allemands et déportés.

Guy Fleury, membre du comité directeur du Stade Lavallois pendant 25 ans, est combattant volontaire de la Résistance.
 
Une plaque située sur la tribune sud du Stade Francis-Le Basser honore les 48 sportifs du Stade lavallois, dont Bernard Le Pecq, morts pour la France lors de la Première Guerre mondiale, la Deuxième Guerre mondiale, et la Guerre d'Algérie.

La ligue de l'Ouest 1945-1964

En 1945, les compétitions reprennent et le Stade lavallois retrouve la Promotion d'Honneur de la ligue de l'Ouest.

Henri Bisson prend les destinés de la section football le 15 octobre 1947, succédant à Eugène Brault.

Lors de la saison 1947-1948, le Stade lavallois est de nouveau champion de Promotion d'honneur et remporte la Coupe de l'Ouest en 1949 sous les ordres de l'ancien joueur et entraineur du FC Nantes, Anton Raab, face aux Gars de Saint-Thivisiau Landivisiau 1-0.

Il retrouve en 1950 son rival local : l'Union sportive de Beauregard en Division d'Honneur.

Le Stade lavallois est relégué en Promotion d'Honneur en 1951 et ne retrouve la Division d'Honneur qu'en 1957.

Cette année, l'équipe rencontre en poule finale les champions des deux autres groupes de la ligue de l'Ouest, le Stade pontivien 1-1 et le Stade léonard de Saint-Pol-de-Léon 5-2.

Pontivy battant Saint-Pol-de-Léon 3 à 2, le Stade lavallois accède à la DH grâce au plus grand nombre de buts marqués.

L'équipe redescend dès la saison suivante, après une défaite lors de la dernière journée face au Stade briochin.

L'entraîneur André Sorel, présent depuis 1954, est démis de ces fonctions et remplacé par Robert Heuillard.

Le club ne reste qu'une saison en PH et revient en DH pour la saison 1959-1960, à l'issue d'un parcours exceptionnel 77 buts marqués, contre 9 concédés.

Le club s'ancre alors en DH, dont il participe à cinq éditions d'affilée.

Le Championnat de France amateur 1964-1968

En 1963-1964, le Stade lavallois, nouvellement dirigé par le gardien de but Jean Barré comme entraîneur-joueur, obtient le titre de champion de division d'honneur de l'Ouest, avec vingt victoires en vingt-six matchs.

Le SL accède ainsi pour la première fois à un championnat national, le championnat de France amateur.

Le club remporte également cette année-là la Coupe de l'Ouest, en s'imposant en finale face au Stade de Lesneven 6-0.

Bien que promu dans le groupe Ouest de CFA, le SL termine champion, avec neuf points d'avance sur Blois, dès sa première saison.

Le Stade se qualifie ensuite pour la finale du championnat en disposant du RC Calais défaite 1-0 dans le Nord et victoire 5-0 à Laval puis de Bergerac Foot victoires 4-1 à Bergerac et 3-0 à Laval.

Le 7 juin 1965, les Lavallois s'inclinent face au Gazélec d'Ajaccio au Parc des Princes 1-0, devant 15 950 spectateurs.

La composition de l'équipe Lavalloise était la suivante: Josse, Le Pennec, Delaroux, Ferrette, Lereidde, Gaumer, Lefebvre, Gonfalone, Fort, Alonzo et Troadec.

Les trois saisons suivantes voient le club obtenir son maintien en CFA.
 
L'ère Le Milinaire 1968-1992
 
En 1968, Michel Le Milinaire est nommé entraîneur du Stade lavallois, en remplacement de Jean Barré.

Le Milinaire est un ancien joueur du club, repéré par Henri Bisson.

Les deux hommes vont changer à jamais la structure du Stade lavallois et mener le club amateur jusqu'à la coupe d'Europe.

L'accès à la Première division 1968-1982

Le Milinaire obtient dès sa première saison le titre de champion du groupe Ouest de CFA, mais les Lavallois sont défaits au 1er tour de la phase finale par l'Union Montilienne Sportive 2-0, à Bourges.

Le Millinaire effectue alors sa journée de travail comme conseiller pédagogique sportif ; et le soir, s'occupe de l'entraînement comme les joueurs y compris les anciens professionnels comme Bernard Lamy qui travaillent en entreprises, dans les banques, dans la fonction publique, ou bien encore étudiants.

À l'issue de la saison suivante, terminée à la 4eme place, une réforme des championnats français permet au SL d'intégrer le groupe Centre de Division 2 D2.

L'équipe assure son maintien en terminant 12eme sur 16.

Le club se structure. Chaque année, l'équipe est renforcée.

L'année 1971 voit l'inauguration du stade Francis-Le-Basser, en remplacement du stade Jean-Yvinec.
 
La même année, cinquante-trois ans après la création du premier groupe de supporters, les supporters lavallois fondent les socios, qui devient le groupe de supporters officiels du Stade lavallois.

Les joueurs lavallois poursuivent leur progression lors des saisons suivantes, assurant chaque saison un maintien confortable malgré le resserrement du championnat de 48 à 36 équipes.

En 1975, Henri Bisson devient président du comité directeur et l'équipe est rejointe par un joueur d'exception, Raymond Keruzoré. Ce dernier est alors en mauvais termes avec les dirigeants du Stade rennais, notamment le président Bernard Lemoux, où il a été formé. Taxé de gauchiste-maoïste par les uns, d'intello par les autres26, il se voit écarté du football professionnel. Cela n'empêche pas Henri Bisson, avec le consentement spontané de Michel Le Milinaire, de l'engager, refusant se s'arrêter à ces considérations extra-sportives.

Pour la saison 1975-1976, l'équipe est composée de plusieurs joueurs expérimentés : Raymond Keruzoré, Bernard Blanchet, Francis Smerecki et de jeunes dont Alain Desgages, Patrick Papin, Roger Bertin, Yannick Bonnec, et Lionel Lamy.

Cette « belle mosaïque » est proche de souffler au Stade rennais la première place, disputée jusqu'à la dernière journée.

Deuxième, le club doit jouer un match de barrage aller-retour d'accession à la première division, contre le Red Star, second du groupe B de D2.

Vainqueur le 3 juin 1976 au stade Bauer 1-0, but de Bonnec puis le 11 juin 1976 au stade Francis-Le-Basser 2-1, buts de Smerecki et Bonnec, les joueurs obtiennent leur promotion.

Les réticents sont cependant nombreux, et il faut toute la persuasion d'Henri Bisson, qui met en balance sa démission, et le soutien populaire pour que le comité directeur prenne la décision d'accepter la montée, le 14 juin 1976, au foyer culturel de la Fédération des ¼uvres laïques par 25 votes oui, 8 non et une abstention.

Le Stade lavallois doit alors quitter le statut de club amateur pour celui de club professionnel.

Son arrivée parmi l'élite du football hexagonal suscite beaucoup de curiosité et de scepticisme.

Les décisions sportives sont effectuées par l'entraîneur Michel Le Millinaire dont la voix est prépondérante, mais sont toujours l'objet d'une discussion avec Henri Bisson et les dirigeants qui l'entourent dont Henri Mauduit, un ancien joueur professionnel. Bisson aime être sur le banc de touche, mais sans jamais se mêler du domaine sportif et du travail de l'équipe.

Après un début de saison difficile trois matchs et trois défaites, dont une première défaite à Bastia 1-3, une première victoire lors de la 4eme journée contre le Paris SG 2-1 lance l'équipe.

Les Lavallois endossent alors le rôle de trouble-fête.

Début décembre, devant 20 024 spectateurs, les Tangos se jouent des mythiques Verts de l'AS Saint-Étienne 3-1, champions en titre, grâce à un triplé de Jacky Vergnes.

Les Stadistes se hissent jusqu'à la huitième place avant de connaître une deuxième partie de championnat plus difficile, qui n'empêche pas les Lavallois d'obtenir le maintien.

Pour sa première saison en première division, les Lavallois parviennent à se classer seizièmes, devant Valenciennes, Angers, Lille et Rennes.

En plus des footballeurs professionnels arrivés au mois de juillet 1976, des anciens Stadistes restés dans l'effectif comme amateurs prennent une part prépondérante dans le bon comportement de l'équipe : Alain Desgages, Roger Bertin, Jacques Lhuissier ou encore André Clair.

Bien qu'ayant le statut professionnel, le Stade lavallois n'avait pas perdu son esprit amateur, vu comme l'un des gages de sa réussite.

La deuxième saison du club en première division démarre remarquablement puisqu'au bout de huit matches, les Mayennais sont troisièmes, à trois points des deux premiers.

Une défaite 5 à 0 face à l'Olympique lyonnais conjuguée à une élimination peu glorieuse en Coupe de France à Angoulême ramenent les Lavallois à la dure réalité.

Malgré tout, le Stade lavallois termine la saison à la dixième place, devant des clubs comme le PSG, Lyon ou encore Bordeaux.

Pendant cette saison, l'Olympique de Marseille plie notamment deux fois face aux Lavallois.

Cette saison est malheureusement endeuillée par le décès de Richard Nowacki 28 ans.

Après la catastrophique saison 1977-1978, le Stade rennais se sépare des jeunes et talentueux Jean-Luc Arribart et Patrick Delamontagne, cédés au Stade lavallois pour 600 000 francs, afin de sauver une nouvelle fois le statut professionnel du club.

Malgré les malheurs qui s'abatte sur les joueurs de Michel Le Milinaire et la crainte des supporters, le Stade lavallois assure l'essentiel lors de la saison 1978-1979 en conservant sa place dans l'élite.

Cette année voit aussi l'arrivée du gardien Jean-Pierre Tempet.

Le maintien est acquis lors de l'avant-dernière journée sur le terrain de l'AS Monaco, d'où les Mayennais ramènent le point qui les sauve.

Trois jours plus tard, le FC Nantes marque cinq buts à des Lavallois fatigués mais sauvés.

Le club termine seizième devant Valenciennes, le Paris FC et Reims.

Cet exercice est aussi le dernier de Raymond Keruzoré sous le maillot tango.

Le Finistérien, arrivé en novembre 1975 en compagnie de son compère Souleymane Camara, prend la direction du Stade brestois.

La saison 1979-1980 voit le club recruter des joueurs de qualité : François Brisson, Erwin Kostedde, Jean-Marc Furlan, etc.

Le 24 août 1979, 20 849 spectateurs assistent à la réception de l'AS St-Étienne défaite 2-3, ce qui constitue le record d'affluence du club.

Après un départ complètement manqué le club est 19eme après sept journées, les Lavallois opèrent un formidable redressement de situation et terminent finalement à la douzième place au terme du championnat, qui leur assure un nouveau maintien.

L'Allemand Erwin Kostedde finit meilleur buteur du championnat cette saison-là avec 21 buts, à égalité avec Delio Onnis à Monaco, à l'issue de laquelle il quitte le club pour rentrer en Allemagne.

Ce joueur allemand, ne parlait pas français, et prenait un avion après chaque match joué pour rejoindre sa famille à Herford en Allemagne, où il s'entraîne avec l'équipe de deuxième division.

Il ne s'entraînait pas avec ses coéquipiers tout en étant toujours titulaire.

Lors de la saison 1980-81, le Stade lavallois passe bien près de la descente : relégable de la fin de l'automne à l'avant-dernière journée, le club termine finalement seizième et ne se maintient qu'à la différence de buts.

Le club doit notamment son redressement aux 23 buts d'Uwe Krause, un avant centre allemand vivement recommandé par l'ancien lavallois Georg Tripp.

La coupe d'Europe pour apogée 1981-1986

Lors de la saison 1981-82, le Stade lavallois n'en finit pas d'étonner.

Malgré des moyens financiers relativement faibles par rapport à ses concurrents, le club navigue toute la saison dans la première moitié du classement et termine à une très inattendue cinquième place, avec 44 points et 49 buts marqués dont 18 par le seul Uwe Krause.

Le club accède également aux quarts de finale de coupe de France, battu par l'AS Saint-Étienne 0-0 et 1-0.

Une nouvelle fois annoncé parmi les relégables, le Stade lavallois étonne de nouveau tout le monde lors de la saison 1982-1983.

Après une bagarre farouche avec l'AS Monaco, champions en titre, les Lavallois dament le pion aux joueurs de la Principauté et arrachent la cinquième place, synonyme cette saison-là de qualification pour la Coupe UEFA.

Cette performance est saluée dans toute la France et par toute la presse nationale.

Au premier tour de la Coupe UEFA, les petits poucets lavallois tombent sur le Dynamo Kiev, prestigieux club soviétique.

Le 14 septembre 1983, les Français parviennent à conserver un score nul et vierge à Kiev.

Au retour, ils arrachent contre toute attente la victoire, grâce à un but de José Souto 1-0.

Au tour suivant, les Lavallois tombent avec les honneurs contre l'Austria Vienne.

Défaits 2-0 en Autriche, ils mènent 3-0 à la mi-temps du match retour à Laval !

Ils ne parviennent pas à contenir le retour des Autrichiens, qui reviennent à 3-3 et obtiennent ainsi leur qualification.

Parallèlement, les Tango réussissent une saison 1983-1984 honorable, terminant à la 11eme place après avoir évolué la majorité de la saison en première partie de tableau.

La fin de saison est en revanche marquée par le départ de Bernard Maligorne pour divergences de points de vue.

À l'issue d'une saison 1984-1985 où plusieurs jeunes sont lancés dans le grand bain, Henri Bisson annonce qu'il ne renouvellera pas son mandat en juin 1986.

Sur le terrain, l'équipe, composée de nombreux joueurs issus du centre de formation, s'assure un maintien aisé.

Henri Bisson, président du stade Lavallois en 1985 est interviewé en compagnie de Rolland Courbis lors d'un match contre le SC Toulon, par Thierry Roland et Jean-Michel Larqué.

L'après Bisson retour vers la Division 2 1986-1992

L'évolution des m½urs et des pratiques du football, symbolisée par l'apparition de Bernard Tapie, Jean-Luc Lagardère ou encore Claude Bez, font de l'escalade des salaires un véritable tourbillon.

À partir de la saison 1985-86, les difficultés financières se font ressentir.

En mars 1986, on annonce chercher à trouver un nouveau sponsor sans quoi le Stade lavallois devra "vendre" plusieurs jeunes issus du centre de formation et dont le premier contrat professionnel de quatre ans est arrivé à terme : Thierry Goudet, Michel Sorin, Loïc Pérard.

Ce nouveau sponsor, les deux coprésidents, Louis Béchu et Paul Lépine, pensent l'avoir trouvé en la personne de Daniel Hechter.

À l'époque, le conseil général de la Mayenne verse 250 000 francs par an à l'équipe, et la ville de Laval, 2 millions de francs dont 50 % en subventions directes avec la taxe sur les spectacles.

Le 14 mars, Daniel Hechter refuse de sponsoriser le club avant de reprendre finalement le Racing Club de Strasbourg.

L'été 1986 est donc marqué par le départ de Goudet, Sorin et Pérard. Replié sur une tradition laïque, personnifiée par Le Milinaire et Bisson, le club contrairement à l'AJ Auxerre de Guy Roux, va être réticent à s'ouvrir vers de nouveaux partenaires.

La saison 1986-87 marque la première confrontation en décembre 1986 entre le Stade lavallois et l'Olympique de Marseille de Bernard Tapie 0-0.

Tout oppose les deux présidents, Henri Bisson et Tapie.

Le club boucle l'exercice 1986-1987 en 9eme position mais Michel Le Milinaire ne cache pas son inquiétude quant à l'avenir.

Paul Lépine, un temps candidat à la succession, se désiste, sa volonté de créer une société d'économie mixte SEM n'ayant pas trouvé d'écho en particulier la possibilité de faire entrer des éléments de la chambre de commerce au comité de gestion du club.

C'est donc Louis Béchu, second candidat, qui est élu.

Durant le mois de juillet 1987, neuf joueurs Patrick Delamontagne, Jacky Paillard, Thierno Youm, Éric Stéfanini... quittent le club. François Omam-Biyik arrive au club.

Le début de saison 1987-1988 est très délicat et les Tangos sont lanterne rouge après 12 journées.

Heureusement, ceux-ci, rejoints à l'automne par François Brisson, relèvent la tête.

Ils terminent à la 14eme place, en dépit de la blessure de François Omam-Biyik en finale de la Coupe d'Afrique des Nations.

Mais cette fin de saison est tristement marquée par le décès d'Henri Bisson, grand instigateur de la belle épopée du Stade lavallois.

Après treize années passées parmi l'élite, le Stade lavallois connait une saison 1988-1989 très difficile, malgré l'arrivée de Frank Leb½uf qui y obtient son premier contrat professionnel.

Corrigé lors de la dernière journée à Lille 8-0, dont un but sur pénalty du gardien de but Bernard Lama, le club mayennais termine à la 19eme place avec 35 points, soit quatre de moins que le Matra Racing de Lagardère, premier non relégable, et doit donc retrouver la Division 2.

En décembre 1989, la section football quitte le club omnisports et devient le Stade lavallois Football Club.

Laval en D2 doit laisser échapper ses joueurs les plus convoités.

Un temps convoité par la Paris Saint-Germain, Leboeuf reste au Stade Lavallois.

Mais, en novembre 1990, en proie à des problèmes financiers, le club doit le laisser partir pour le RC Strasbourg.

Si les premières saisons, le Stade lavallois se frotte aux ténors de la D2, obtenant même une place de barragiste au printemps 1991, battu par Strasbourg, il rentre peu à peu dans le rang.

Fin octobre 1992, à la suite d'une saison mi-figue, mi-raisin, après 24 années passées sur le banc mayennais, Michel Le Milinaire est mis à l'écart par le président Jean Py, à neuf mois du terme de son contrat.
 
Entre D2 et National depuis 1992

Bernard Maligorne, revenu s'occuper du centre de formation lavallois en 1990, prend les rênes de l'équipe.

Il accompagne le superbe parcours des mayennais en coupe de France, éliminés en demi-finale par le Paris SG au Parc des Princes 1-0.

En 1994, le Stade lavallois Football Club devient le Stade lavallois Mayenne Football Club.

Maligorne ne parvient cependant pas à faire remonter le club et est remplacé par Denis Troch en cours de saison 1994-1995.
 
Le club mayennais rêve à nouveau de retour en Division 1 lors de la saison 1995-1996 : au coude à coude avec l'AS Nancy-Lorraine pour la troisième place, les Lavallois sont défaits lors la 42eme et dernière journée à Perpignan 2-0.

Le club accède de nouveau la saison suivante aux demi-finales de coupe de France, mais s'incline face à l'OGC Nice 0-1.
 
Le club s'installe progressivement comme un club ordinaire de deuxième division. Troch part en 1997, remplacé par Hervé Gauthier pendant quatre saisons, puis par Victor Zvunka pendant deux saisons.

En 1999, le jeune Djimi Traoré, à peine sorti du centre de formation, est recruté par le Liverpool FC.

Francis Smerecki puis Alex Dupont parviennent à sauver le club de justesse en 2003-2004, avant le retour de Denis Troch.
 
Le 5 mai 2006, le Stade lavallois, alors le plus vieux club évoluant en Ligue 2, est officiellement relégué en National, après 30 ans de professionnalisme.

Denis Troch reste entraîneur mais ne parvient pas à faire remonter l'équipe.

À l'été 2007, le Stade lavallois démarre avec un budget diminué, mais conserve son statut professionnel.

Un nouveau président Philippe Jan et un nouvel entraîneur Philippe Hinschberger lancent une équipe totalement nouvelle avec de nouveaux joueurs.

Michel Le Milinaire revient de façon symbolique dans l'encadrement du Stade lavallois dans la cellule recrutement.

Lors de la saison 2008-2009, le club doit abandonner le statut professionnel ainsi que l'agrément de son centre de formation.

Francis Coquelin, formé au club, part en juin 2008 à l'« Academy » d'Arsenal, ce qui permet au club de récupérer une indemnité de formation versée gracieusement par Arsenal.
 
Le 8 mai 2009, le Stade lavallois termine à la deuxième place de National et assure ainsi sa remontée en Ligue 2 après un match nul face à l'AS Cannes.

Depuis la saison 2009-2010, l'équipe première s'accroche afin d'éviter une relégation.

En 2012-2013, le club se sauve de justesse à la dernière journée de championnat après une victoire contre la Berrichonne de Châteauroux.
 
Lors de la saison 2013-2014, l'équipe est une nouvelle fois à la lutte pour ne pas descendre.

À la suite d'une série de mauvais résultats, Philippe Hinschberger est démis de ses fonctions le 24 février 2014 et son adjoint Denis Zanko est alors nommé entraîneur principal.

Laval se sauve lors de la dernière journée contre le FC Metz.
 
Le club change alors de direction.

Christian Duraincie devient président du Stade Lavallois et le club lance un projet sportif nommé "Ambition Horizon 2020", avec un objectif ambitieux : être un club qui progresse, qui s'inscrit durablement parmi les grands clubs français.

Le club a pour objectif immédiat de finir dans la première moitié de tableau.
 
La saison 2014-2015 se veut bien plus clémente et sereine pour les Tangos, qui terminent à la 8eme place du championnat, grâce notamment à deux dernières larges victoires contre le Clermont Foot 63 3-1 au Stade Francis-Le Basser puis en déplacement chez les Chamois Niortais 3-0.

La saison est notamment marquée par la révélation au plus haut niveau d'un attaquant issu du centre de formation, Sehrou Guirassy 6 buts en 29 matches, appelé en Équipe de France U19 et convoité, entre autres, par l'AS Saint-Étienne.

C'est à l'issue de cette saison qu'est révélé le nouveau logo du Stade Lavallois, plus sobre que le précédent.

Le 1 Mai 2017 le Stade Lavallois est relegué en National pour la 1ere fois depuis 2009 après une défaite 2-0 au stade Bolleart-Delélis.

En coupe de France...

1919 : Laval participe à la deuxième Coupe de France et s'incline en 16eme de finale contre l'AS Brest par quatre buts à trois.

1993 : Demi-finaliste de la Coupe de France.

Défaite 1-0 au Parc des Princes contre le Paris Saint-Germain Football Club.

1997 : Demi-finaliste de la Coupe de France.

Défaite à domicile 1-0 contre OGC Nice.

En coupe Gambardella

1984 : Le Stade lavallois s'impose en finale aux tirs aux buts face à Montpellier 4 à 2 au tab.

On retiendra aussi dans ce match un but refusé de Laurent Blanc pour Montpellier pour une faute sifflée sur le gardien.

Cette décision de l'arbitre restera critiquée.

2014 : Le stade lavallois échoue aux portes de la finale.

En demi-finale, les Tango rencontrent l'AJ Auxerre.

Le score est de un but partout à l'issue du temps règlementaire.

Les stadistes échoueront à l'épreuve des tirs au but.

Stade

Le club est résident du stade Francis-Le-Basser, situé à Laval, depuis 1971. Ce dernier, qui appartient à Laval Agglomération, compte 18 467 places.

Il a contenu à plusieurs reprises plus de 20 000 à la fin des années 1970.

En 2001-2002, le stade connait un lifting dont la construction de a tribune Crédit Mutuel en lieu et place de la tribune première.

Cette même tribune Crédit Mutuel sera fermée fin 2012 pour risque d'effondrement ; une tribune provisoire sera mise en place derrière un but jusqu'à la fin de la saison en mai 2013.

En 2003, lors du match de Coupe de France de football contre le Paris Saint-Germain Football Club, la tribune visiteur en bois dédiée aux visiteurs a vu une barrière céder.

L'accident n'aura causé que des blessures à plusieurs supporters parisiens.

En 1976, le Stade lavallois ouvre son centre de formation, placé sous la direction de Bernard Maligorne.

En 2005, il est renommé centre Michel Le Milinaire.

De nombreux joueurs en sont issus : Michel Sorin, Matthieu Pichot, Ousmane Dabo, Mickaël Pagis, Rémi Gomis, Jean-Luc Dogon, Lindsay Rose.

Depuis janvier 2012, le club a posé ses valises dans son nouveau centre d'entrainement et siège du club dit des "Gandonnières".
 
Supporters

L'affluence record au stade Francis-Le-Basser date du 24 août 1979, lorsque la réception de l'AS Saint-Étienne réunit 20 849 spectateurs.

Lors de son passage en première division entre 1976 et 1989, les Tangos réunissent 7 000 à 10 000 spectateurs de moyenne à domicile, ce qui n'est pas sans expliquer la relative faiblesse économique du club.

Plus récemment, entre 2006 et 2009 en National, l'affluence moyenne est montée à près de 5 000 spectateurs.

On ne compte plus aujourd'hui qu'un seul groupe de supporters : les Socios, groupe historique fondé en 1971 qui est présent en tribune sous le nom de Gotan's.

Les anciens groupes de supporters sont le KOP 53, les Bombers et les Diablos 53.

Enfin, les "SL Indeps 74" sont présents lors de quelques déplacements.
 
Les Socios du stade Lavallois gère une boutique aux couleurs du club dans le centre ville de Laval ainsi que la restauration au sein du Stade Francis-Le-Basser.

L'association comporte près de 500 adhérents et des sympathisants dans toute la France.

Les Socios sont partenaires avec d'autres associations de supporters dont Nantes, Lens, Rennes, Brest, Dijon, ...
 
Rivalités

Le Stade lavallois n'est pas lié à un réel derby historique, mais plutôt à des rivalités régionales.

De 1902 à 1930, Laval rencontre le voisin du Stade rennais dans les mêmes championnats : USFSA Bretagne, Division d'Honneur Ouest.

Les deux clubs se retrouvent par la suite en D1 et D2 de 1975 à 1994.

Lors de sa période en D1 1976-1989, Laval affronte aussi le FC Nantes, et le retrouve en Ligue 2 en 2009, vingt ans après.
 
Les autres derbys, plus récents, opposent le Stade lavallois au SCO Angers et au Mans UC.

La rivalité avec Angers a pris de l'importance lors des nombreuses cohabitations en Ligue 2 et National des deux clubs ces dix dernières années.

Des incidents ont par exemple eu lieu lors du match amical entre Angers et Laval disputé le 14 juillet 2009 à Mayenne et lors du match de championnat le 4 décembre 2009, le match fût interrompu à la suite de jets de pétards sur la pelouse.
 
Le derby contre le Mans est le plus populaire étant considéré comme le derby du Maine, les deux villes appartenant à la même région historique et étant situé à moins de 70 kilomètres.

Alors que jusqu'à la fin des années 1990, le Stade lavallois possédait de meilleurs infrastructures et une meilleure notoriété que son voisin, le rapport s'est inversé au cours des années 2000 avec la montée en première division des Manceaux et la relégation des Lavallois, ce qui fait disparaître un temps la rivalité entre les deux clubs.

Médias

Depuis 1982, les supporters du Stade Lavallois ont pu vivre les matches de leur équipe grâce aux commentaires de Thierry Ruffat sur Radio France Mayenne, devenu depuis France Bleu Mayenne.

Jusqu'au début des années 2000, la radio était le seul moyen de suivre à distance les matches du club.

Il a longtemps été le seul commentateur, avant de partager le micro avec Yves Tusseau, Gérard Lecocq, Emmanuel Moreau et Gildas Menguy.

Thierry Ruffat a commenté plus de 1200 matches du club.

Il possède la plus belle collection de maillots du Stade lavallois.

Le Stade Lavallois a lancé en 2009 une webradio en collaboration avec Radio Haute-Angevine puis O'FM Radio où les matchs du club sont diffusés ainsi que quelques émissions.

Palmarès

La meilleure performance du club en Championnat de France, la 5eme place obtenue en 1983, lui offre une qualification pour l'édition 1983-1984 de la Coupe UEFA, la seule dans l'histoire du club.

Après avoir créé la surprise en éliminant le Dynamo Kiev, les Lavallois s'inclinent au 2e tour face à l'Austria Vienne.
 
Championnat de France

Meilleure performance : 5eme 1982 et 1983

Coupe de France

Meilleure performance : demi-finale 1993, 1997

Coupe d'été 2

Vainqueur : 1982, 1984

Championnat de France de Division 2 Ligue 2 2eme division

Vice-champion : 1976 groupe A

National 

Vice-champion : 2009

Championnat de France amateur

Vice-champion France : 1965

Champion Ouest 

1965, 1969

Division d'honneur 2

Vainqueur: Ouest 1964, Maine 1988

Coupe de l'Ouest 2

Vainqueur: 1949, 1964

Finaliste : 1941, 1963

Coupe du Maine 3

Vainqueur: 1986, 1987, 1992

Coupe Gambardella 1

Vainqueur: 1984


Bilan saison par saison 



1902-03 USFSA Bretagne
1903-04 USFSA Bretagne 
1904-05 USFSA Bretagne 
1905-06 USFSA Bretagne 
1906-07 USFSA Bretagne 
1907-08 USFSA Bretagne
1908-09 USFSA Bretagne 
1909-10 USFSA Bretagne
1910-11 USFSA Bretagne 
1911-12 USFSA Bretagne 
1912-13 USFSA Bretagne 
1913-14 USFSA Bretagne  
1917-18 Coupe Ernest Gueguen 
1918-19 DH Ouest 
1919-20 DH Ouest
1920-21 DH Ouest 
1921-22 DH Ouest 
1922-23 DH Ouest  
1923-24 DH Ouest 
1924-25 DH Ouest 
1925-26 DH Ouest  
1926-27 DH Ouest 
1927-28 DH Ouest 
1928-29 DH Ouest 
1929-30 DH Ouest 
1930-31 PH Ouest
1931-32 PH Ouest
1932-33 PH Ouest 
1933-34 PH Ouest  
1934-35 PH Ouest 
1935-36 DH Ouest 
1936-37 DH Ouest 
1937-38 DH Ouest 
1938-39 DH Ouest 
1939-40 Coupe des aînés District H
1942-43 DH Anjou  
1945-46 PH Ouest
1946-47 PH Ouest
1947-48 PH Ouest
1948-49 DH Ouest 
1949-50 DH Ouest 
1950-51 DH Ouest 
1951-52 DHR Ouest
1952-1953 DHR Ouest
1953-1954 DHR Ouest
1954-1955 DHR Ouest Sorel
1955-1956 DHR Ouest Sorel
1956-1957 DHR Ouest 
1957-1958 DH Ouest 
1958-1959 DHR Ouest
1959-1960 DH Ouest 
1960-1961 DH Ouest 
1961-1962 DH Ouest 
1962-1963 DH Ouest 
1963-1964 DH Ouest
1964-1965 CFA Ouest 
1965-1966 CFA Ouest 
1966-1967 CFA Ouest 
1967-1968 CFA Ouest 
1968-1969 CFA Ouest 
1969-1970 CFA Ouest 
1970-1971 D2 
1971-1972 D2 
1972-1973 D2 
1973-1974 D2
1974-1975 D2
1975-1976 D2 
1976-1977 D1
1977-1978 D1 
1978-1979 D1 
1979-1980 D1 
1980-1981 D1 
1981-1982 D1 
1982-1983 D1 
1983-1984 D1 
1984-1985 D1 
1985-1986 D1 
1986-1987 D1 
1987-1988 D1 
1988-1989 D1 
1989-1990 D2 
1990-1991 D2 
1991-1992 D2 
1992-1993 D2 
1993-1994 D2 
1994-1995 D2 
1995-1996 D2
1996-1997 D2 
1997-1998 D2 
1998-1999 D2 
1999-2000 D2 
2000-2001 D2 
2001-2002 D2 
2002-2003 Ligue 2
2003-2004 Ligue 2 
2004-2005 Ligue 2 
2005-2006 Ligue 2 
2006-2007 National 
2007-2008 National 
2008-2009 National 
2009-2010 Ligue 2
2010-2011 Ligue 2 
2011-2012 Ligue 2 
2012-2013 Ligue 2 
2013-2014 Ligue 2 
2014-2015 Ligue 2 
2015-2016 Ligue 2 
2016-2017 Ligue 2 
2017-2018 National 
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#Posté le vendredi 01 janvier 2016 12:59

Modifié le vendredi 14 juillet 2017 16:03

football : Présentation du club de Red Star 93

football : Présentation du club de Red Star 93

Nom complet :  Red Star Football Club

Surnoms : L'Étoile rouge Les verts et blancs

Noms précédents : Red Star Club 1897-1901 Red Star Club français 1901-1907
 
Red Star Amical Club 1907-1920 Red Star Club 1920-1926 Red Star Olympique 1926-1946

Red Star Olympique audonien 1946-1967 Red Star Football Club 1967-1978
 
Association sportive du Red Star 1978-1984 Association sportive Red Star 93 1984-2003

Red Star Football Club 93 2003-2012

Fondation : 1897

Statut professionnel : 1932-1948 1952-1960 1961-1978 1992-2001 2015
 
Couleurs : vert et blanc

Stade : Stade Jean-Bouin 20-40, avenue du Général-Sarrail 75 016 Paris 20 000 places
 
Siège : Stade Bauer 92 rue du Docteur Bauer 93 400 Saint-Ouen

Championnat actuel : National 

Président : Patrice Haddad

Entraîneur : Claude Robin

Site web : redstar.fr
 
Le Red Star Football Club, couramment abrégé « Red Star », est un club de football français, fondé à Paris en 1897 et basé depuis 1909 à Saint-Ouen, en proche banlieue parisienne.

Lancé par Jules Rimet, futur président de la Fédération française puis de la Fédération internationale de football, le Red Star s'installe au stade de Paris, plus connu aujourd'hui sous le nom de « stade Bauer », en 1909.

Vainqueur de la Coupe de France à cinq reprises entre 1921 et 1942, il s'impose comme l'un des principaux clubs français de l'entre-deux-guerres.
 
Les résultats du club deviennent plus irréguliers à partir de l'instauration du professionnalisme en France en 1932.

Après l'éphémère fusion avec le Stade français à la fin des années 1940, le club oscille entre Division 1 et 2, jusqu'en 1978, où un dépôt de bilan le contraint à repartir en Division d'Honneur.

Le Red Star remonte en deuxième division en 1982 et retrouve le statut professionnel en 1992.

Après que ses dirigeants ont nourri l'ambition d'en faire le club résident du Stade de France, il entame une lourde chute à l'orée des années 2000, au point de retrouver la DH en 2003.

Le club remonte ensuite progressivement la hiérarchie du football français et retrouve le Championnat National D3 en 2011, puis la Ligue 2 en 2015.

Présidé par Patrice Haddad depuis 2008, l'entraîneur est Rui Almeida depuis 2015 et la promotion en Ligue 2.

Historique

Les débuts du Red Star 1897-1907

Le 21 février 1897, Jules Rimet réunit son frère cadet Modeste, Charles de Saint-Cyr et Ernest Weber dans un café du 7eme arrondissement de Paris, à l'angle de l'avenue de La Bourdonnais et de la rue de Grenelle, dans le quartier du Gros Caillou.

Le Red Star y est fondé.

Le premier comité est désigné par Jules Rimet ; son beau-frère, Jean de Piessac, fonctionnaire du ministère de la guerre, devient l'éphémère premier président et son frère secrétaire du club.

Les statuts du « Red Star Club » sont déposés le 12 mars 1897 auprès de l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques USFSA, une fédération omnisports, puisqu'on pratique alors au club le football, la lutte, l'escrime et le cyclisme.

Le siège social est fixé au Café Piolat et les membres, qui sont rapidement une centaine, doivent payer un franc par mois.
 
Le club se veut fidèle aux valeurs humanistes et chrétiennes de ses fondateurs, et s'ouvre notamment aux jeunes issus de familles pauvres.

Ses dirigeants sont proches de la revue Le Sillon, de Marc Sangnier, qui fait alors rompre de nombreux chrétiens avec la monarchie.

Jules Rimet, président depuis le départ de Jean de Piessac, délaisse la section football pour s'occuper des sports roi de l'époque, l'athlétisme et la course à pied.

Au-delà du sport, qui l'intéresse avant tout pour ses vertus éducatives, Rimet est passionné par les arts.

Il ouvre ainsi une « section littéraire et artistique » avec comme but la vulgarisation des sports athlétiques.

Le Red Star se distingue également par sa section cycliste, révélant notamment Émile Georget, remportant plusieurs étapes du Tour de France dans les années 1900.

La section football rejoint le championnat de Paris de troisième série de l'USFSA.

Elle joue, en bleu marine et blanc, au Champ-de-Mars mais est rapidement écarté par la spéculation immobilière et déménage à Meudon, sur un terrain dominant la Seine puis au petit vélodrome local.

Le club progresse de troisième série en deuxième en 1902, puis en première l'année suivante.

Dernier, il dispute un barrage le 16 avril 1904 face au Club athlétique français, le perd et redescend en deuxième série.

Il remonte la saison suivante, puis est de nouveau relégué en 1906.
 
L'âge d'or du club 1907-1946

En 1907, le Red Star fusionne avec l'Amical Football Club, basé au Champ-de-Mars, et devient le Red Star Amical Club.

Il quitte Meudon pour un terrain proche de la station de métro Grenelle aujourd'hui Bir-Hakeim qui est aménagé par le club.

Il est vendu peu après pour abriter le Vélodrome d'Hiver.

Pour les Jeux olympiques de 1908, le Red Star est représenté par deux de ses joueurs : René Fenouillère en équipe de France A et Étienne Morillon en équipe de France B.
 
En 1909, le club perd son président-fondateur Jules Rimet, qui a créé la Ligue de football association et débute une brillante carrière de dirigeant, et déménage à Saint-Ouen Seine.

Le « Stade de Paris », construit rue de la Chapelle derrière le célèbre marché aux puces, est inauguré le 24 octobre 1909 lors d'un match international face à l'équipe anglaise d'Old Westminsters FC.

L'enceinte, qui accueille deux matchs de l'équipe de France dès le printemps 1911, abritera le club sans discontinuité jusqu'en 1998.
 
Au début des années 1910 le club s'affirme comme l'une des places fortes du football français, en n'hésitant pas investir dans les transferts de joueur, dans un football français où se développe l'amateurisme marron.

Le Red Star compte plusieurs internationaux français parmi lesquels l'emblématique Lucien Gamblin, le buteur Eugène Maës et le gardien de but Pierre Chayriguès.

En 1912, le Red Star entraîné par Roland Richard remporte le championnat de la LFA, la Ligue créée par Rimet en 1910.

Les Audoniens en sont 2eme en 1914.

En 1913, le Red Star dispute un prestigieux match de gala contre les Londoniens de Tottenham Hotspur.

La Première Guerre mondiale met un point d'arrêt aux activités du club, d'autant que plusieurs de ses meilleurs joueurs sont tués au front.

Le football reprend ses droits après guerre.

Une grande compétition nationale est mise en place à partir de 1917 : la Coupe de France.

Le Red Star, qui recrute les meilleurs joueurs dans les clubs de la région parisienne, s'impose au début des années 1920 comme le meilleur club français du moment.

Il remporte le Challenge de la renommée en 1919, puis trois des cinq premières éditions de la « Division 1 » de Paris, en 1920, 1922 après une victoire épique en finale face à l'Olympique de Paris, balayé 3-0 et 1924.

Mais le club gagne surtout trois années d'affilée la Coupe de France.

En 1921, le Red Star écarte le Racing Club de France en demi-finale et retrouve en finale, le 24 avril 1921 au stade Pershing de Vincennes, l'Olympique de Paris, son grand rival.

Avec le renfort surprise de leur fameux gardien de but Chayriguès, blessé de longue date, les Audoniens l'emportent 2-1, grâce à Clavel et Naudin.

Lors de l'édition suivante, le Red Star accède en finale en battant l'US Tourquennoise et le FC Rouen.

Le 7 mai 1922, Nicolas et Sentubéry assurent au Red Star de conserver le trophée face au Stade rennais, battu 2-0 devant près de 25 000 spectateurs.

En 1922-1923 enfin, le Red Star écarte en demi-finale l'Olympique de Paris 1-0.

Le 6 mai 1923, face au FC Cette, le Red Star inscrit quatre buts lors des vingt premières minutes par Naudin deux fois, Cordon et Joyaut et réalise ainsi un triplé inédit 4-2.

Le Red Star a alors la particularité d'avoir un effectif entièrement français, qui compte une dizaine de joueurs ayant été sélectionné en équipe de France.

Ses principales vedettes sont Lucien Gamblin, le capitaine, héros de la Grande Guerre à trois galons qui deviendra journaliste, Paul Nicolas, futur sélectionneur de l'équipe de France, et Pierre Chayriguès, gardien de but qui révolutionne son poste.

Le prestige du club lui permet d'organiser des matchs de gala contres des équipes réputées venues de l'étranger, comme le Daring de Bruxelles, le Beerschot d'Anvers, les Anglais d'Huddersfield, les Argentins de Boca Juniors, le Real Madrid CF, etc.

Le stade de Paris est agrandi avec la construction de deux tribunes et inauguré dans son nouveau format en octobre 1922 face au Racing.

En janvier 1924, le Red Star, réduit à dix, s'incline en Coupe de France à Marseille contre Sète 0-1, après une série record de vingt matchs sans défaite.

Les années suivantes sont plus difficiles avec les retraites sportives de Gamblin, Meyer, Brouzes et Chayriguès, même si le club conserve une renommée internationale qui lui permet d'organiser de lucratives tournées à l'étranger.

Le 28 avril 1926, les dirigeants du Red Star et de l'Olympique de Paris, exproprié de son terrain des Buttes-Chaumont, annoncent la fusion des deux clubs au sein du « Red Star Olympique ».

Le maillot rayé marine et blanc disparaît au profit d'une chemisette blanche, plus neutre.

Malgré la colère des supporteurs, la fusion redonne de l'allant au club.

Après avoir écrasé le Stade français 8-2 en demi-finale, le Red Star Olympique remporte le 8 mai 1928 sa quatrième Coupe de France en battant en finale le Cercle athlétique de Paris 3-1 au Stade de Colombes devant 30 000 spectateurs, grâce à des buts de Wartel, du Norvégien Egil Brenna Lund et de Brouzes.

L'équipe comprend notamment Paul Nicolas, le premier joueur à remporter quatre fois la Coupe de France avec le même club, et Paul Baron, futur entraîneur du Racing.

Lors de l'édition suivante de la Coupe, le Red Star est exclu administrativement pour avoir fait jouer contre le Stella Cherbourg son défenseur uruguayen Orestes Díaz, dont la licence n'a pas été renouvelée.

Cette décision ouvre une grande polémique, le club étant soutenu par la Ligue de Paris.

En championnat de Paris, dominé par le Stade français, le Club français ou le Racing, le club n'arrive pas non plus à remporter de nouveaux trophées, terminant souvent à la 2eme place.
 
En janvier 1931, l'avènement du football professionnel en France est validé. Un championnat de France est créé avec deux poules, appelées « Division nationale ».

Le Red Star Olympique, qui dispose avec l'entrepreneur Le Corre d'un président-mécène, est un des premiers clubs à obtenir le statut professionnel et s'inscrit à la première édition du championnat en 1932-1933.

Le club dispute son premier match au Stade Élisabeth de la Porte d'Orléans à Paris le Stade de Paris étant en travaux, perdu face à l'Olympique d'Antibes 2-3.

En fin de saison, le Red Star, 8eme sur dix, est relégué en Division 2.

Champion la saison suivante, il retrouve une élite à poule unique.

Malgré un effectif de qualité, composé d'internationaux français et de professionnels venus d'Écosse, d'Amérique du Sud ou d'Europe centrale, le club ne parvient plus à briller comme avant, ni en championnat où il ne dépasse pas la 9eme place en 1937, ni en Coupe de France où il s'arrête deux fois la demi-finale, en 1935 face à l'Olympique de Marseille et en 1936 face au FCO Charleville, pourtant pensionnaire de D2.

Les Audoniens, malgré leur fameuse paire d'ailiers composée d'Alfred Aston et André Simonyi sont de nouveau relégués en 1938, puis remontent l'année suivante.

En 1940, le nord de la France est occupé. Bien que perturbées, les compétitions nationales se poursuivent et le Red Star parvient à maintenir un effectif de qualité avec Aston et Simonyi, mais aussi le gardien de but Julien Darui, Helenio Herrera et Georges Meuris, capitaine.

En 1941, les Audoniens remportent le championnat de la « Zone occupée » et atteignent la finale de la Zone occupée en Coupe de France, où ils sont battus par Bordeaux 3-1.

L'année suivante, toujours en Coupe de France ils prennent leur revanche sur Bordeaux, battent le Stade de Reims 1-0 en finale de la Zone occupée, puis Lens en finale inter-zone 1-1 à Saint-Ouen puis 5-2 au Parc des Princes.

Le 17 mai le Red Star Olympique remporte sa cinquième Coupe de France en battant Sète à Colombes devant 44 654 spectateurs 2-0, buts de Vandevelde et Aston.
 
En 1943-1944, les clubs professionnels sont démantelés, les joueurs du Red Star envoyés dans différentes « équipes fédérales », notamment celle de Paris-Capitale.

En septembre 1944, juste après la libération de Paris, un match de charité est organisé par le Red Star et le Racing au profit des familles des FFI morts au combat.

En 1946, le Red Star atteint une 6eme fois la finale de la Coupe de France, mais il s'incline le 26 mai contre le tout nouveau Lille OSC 4-2 à Colombes devant 59 692 spectateurs c'est sa première défaite en finale dans cette compétition.
 
Le déclin 1946-1978

En 1945, le club est menacé de devoir abandonner son stade, poussant le président Le Corre à la démission.

Son successeur Pierre Leroy trouve un accord avec la municipalité communiste, le Red Star fusionnant avec les autres clubs de Saint-Ouen au sein du « Red Star Olympique Audonien », qui devient omnisports.

Le 31 mai 1947, le club fête son cinquantenaire en recevant les Hongrois du Kispest.
 
Un an plus tard, c'est la catastrophe : l'équipe est reléguée en D2 après une saison terrible, et la municipalité revient sur son engagement.

Sans stade, le Red Star fusionne son équipe professionnelle avec celle du Stade français, restée en D1.

Après un premier exercice prometteur, avec notamment une demi-finale de Coupe de France, le « Stade français-Red Star » échappe de peu à la relégation en 1950.

Les deux clubs se séparent ; la Fédération refusant de l'inscrire en D2, le Red Star met entre parenthèses son statut professionnel.
 
En 1952, le Red Star OA fait son retour en Division 2 grâce aux défections des clubs d'Amiens et du Mans, et retrouve le Stade de Paris.

Il bénéficie alors de l'énergie de son président Gilbert Zenatti, qui se débrouille pour trouver les fonds nécessaires à ses ambitions, par exemple en recrutant en 1953 le Suédois Bror Mellberg, qui inscrit 72 buts en trois saisons de championnat.

En 1955, le club pense obtenir sa promotion en Division 1 en terminant deuxième de D2.

Mais le Groupement des clubs professionnels, dirigé par Paul Nicolas, ouvre une enquête sur des soupçons de corruption : le Red Star, avéré coupable, est privé de montée, son entraîneur Charles Nicolas radié à vie et son président Zenatti, bien qu'officiellement innocent, suspendu trois ans.
 
Malgré les sanctions, le club reste ambitieux, d'autant que Charles Nicolas et Gilbert Zenatti restent dans le giron du club.

Le club se renforce sensiblement en 1959, notamment auprès du Stade de Reims d'où viennent deux internationaux français, Armand Penverne et René Bliard.

L'équipe réalise une saison à la hauteur des attentes, et doit pour assurer sa promotion remporter son dernier match à domicile face à Troyes.

Devant 16 000 spectateurs, le Red Star mène longtemps d'un but de Bruat jusqu'à l'égalisation de Keller à quelques minutes de la fin.

La déception est immense.

Pendant l'été, le journal L'Équipe dévoile que le club est visé par une nouvelle enquête pour tentative de corruption, à l'occasion du match perdu à Nantes en avril.

Le gardien de but nantais Somlay déclare avoir été contacté par un inconnu, qu'il reconnaît ensuite comme étant le trésorier du Red Star.

Le Groupement, devenu « Ligue de football professionnel » en 1959, exige la formation d'un nouveau comité directeur.

Zenatti ne souhaitant pas céder sa place, le club est exclu du championnat de D2 au courant du mois d'août, à quelques jours de la reprise.
 
Après une année en Division d'honneur, le Red Star retrouve la 2eme division en 1961, avec une nouvelle équipe dirigeante soutenue par la municipalité, et un effectif à reconstruire.

L'entraîneur Jean Avellaneda s'y consacre les huit années suivantes.

Après une équipe jeune, comprenant notamment le futur international Daniel Rodighiero, et renforcée de quelques joueurs d'expérience, les Verts parviennent en 1964-1965 à obtenir leur retour au plus haut niveau, quitté quinze ans plus tôt.

Derniers, avec seulement cinq victoires en 38 matchs, ils en sont relégués l'année suivante et retombent en Division 2 en 1966-1967.

Le club dispute alors six saisons consécutives en première division six saisons difficiles puisque le meilleur classement obtenu est treizième.

Le club est relégué en fin de saison 1972-1973, alors que ses présidents Doumeng et Zenatti se retirent définitivement.

Paul Sanchez, premier adjoint du maire de Saint-Ouen, les remplaces.

Grâce à un recrutement réussi mais coûteux, le club remonte immédiatement en devançant le Paris SG et l'US Toulouse.

La saison dans l'élite est une nouvelle fois difficile, les résultats se dégradent et l'entraîneur argentin José Farías ne parvient plus à maintenir l'unité de son groupe.

Dernier, le Red Star est relégué en fin de saison 1974-1975.

Cet exercice reste le dernier disputé par le club en première division.

La municipalité, à laquelle le club coûte très cher, le confie à un jeune entrepreneur, Jean-Claude Massot, qui s'engage à investir dans le club.

Sous la houlette de Roger Lemerre, l'équipe réalise une excellente saison et manque de peu la montée, après une défaite à domicile lors de la dernière journée et un barrage perdu face au Stade lavallois.

Massot, dont la gestion est mise en doute, est écarté par la mairie. La situation du club se dégrade, et la mairie annonce son désengagement financier à l'été 1977.

Alors que la saison qui suit démarre bien sur les terrains, le club est placé en liquidation hivernale pendant la trêve hivernale.

L'équipe poursuit cependant le championnat et termine à la 3e place de son groupe, à deux points du Paris FC, promu en D1.

Malgré la mobilisation des supporteurs, la mairie annonce le dépôt de bilan du club le 23 mai 1978.
 
L'Association sportive du Red Star 1978-2003

Le club renaît sous le nom d'« Association sportive du Red Star » et repart en Division d'honneur de Paris, par la volonté de son ancien joueur Jean-Claude Bras, devenu président, qui revendique son indépendance de la mairie.

Après une première année de transition, le Red Star réussit trois promotions successives qui lui permettent de retrouver la Division 2 à l'été 1982, sous la conduite de Georges Eo.

En 1984 d'autres sources indiquent 1982 ou 1987, le club est renommé en « Association sportive Red Star 93 » après la signature d'un accord avec le département de Seine-Saint-Denis, devenu son principal partenaire financier, en échange d'une politique de formation originale et volontariste des jeunes du département.
 
Relégué en 1987 alors qu'il était en passe d'obtenir le statut professionnel, le Red Star remonte en 2eme division en 1989 et obtient son maintien de justesse en 1990.

Les affluences sont cependant faméliques la moyenne d'affluence en 1989-1990, en D2, est de l'ordre de 1 000 spectateurs, contre 9 000 lors de la dernière saison en D1, en 1974-1975, et le budget difficile à boucler dans ces conditions.
 
L'arrivée en 1991 de Robert Herbin, l'emblématique entraîneur du grand Saint-Étienne, donne un second souffle au club.

La saison 1991-1992 est marquée par un beau parcours en Coupe de France, avec une élimination en quart de finale contre l'AS Cannes 1-0.

La saison suivante, alors que le club a finalement récupéré le statut professionnel, il termine aux portes de la promotion en Division 1, à la quatrième place.

Le club s'appuie alors sur une belle génération de jeunes joueurs, comme Marlet, Michel, ou Agassond.

Le Red Star reste solidement ancré en deuxième division les saisons suivantes.

En 1995-1996, alors qu'Herbin a pris sa retraite, le président Bras annonce publiquement que le club vise la montée.

Les Audoniens restent dans la course jusqu'en avril, puis décrochent.

Le début de saison 1996-1997, plus décevant qu'attendu, coûte sa place à Pierre Repellini, remplacé par Abdel Djaadaoui en cours de saison.
 
Durant l'été 1998, la Ligue exige du club qu'il quitte le stade Bauer, trop éloigné des normes en vigueur.

Le Red Star s'installe au stade Marville du parc de La Courneuve, et en profite alors pour déposer un dossier de candidature pour devenir club résident du Stade de France, récemment inauguré.

Il y organise début 1999 un match de championnat face à l'AS Saint-Étienne, qui bat le record d'affluence en Division 2, ainsi qu'un derby face au Racing pour célébrer le centenaire du club en mars 2000.
 
En 1999, le club est relégué en National et la DNCG s'oppose à l'installation du Red Star au Stade de France.

Loin de ses ambitions de remontée immédiate, le club brille néanmoins encore dans les coupes nationales.

Durant la saison 1999-2000, il est éliminé en huitièmes de finale de la Coupe de France contre Lyon 2-1 puis en demi-finale de la Coupe de la Ligue contre le futur vainqueur Gueugnon 2-2 après prolongation et 9 tirs au but à 8.

La saison suivante, le club termine dernier de National et perd à nouveau son statut professionnel.

Sa chute ne s'arrête pas là puisque ses problèmes financiers la SEM du club dépose le bilan en 2002 entraînent une relégation administrative en CFA 2 en 2002, puis en Division d'honneur en 2003.

Le club revient le 12 octobre 2002 au Stade Bauer, où aucune autre rénovation n'a été entreprise que la réparation des importants dégâts de la tempête de 1999.

Un retour progressif au monde professionnel depuis 2003

Menacé de liquidation, le club est cédé en juin 2003 par le TGI de Bobigny à Éric Charrier.

Comme en 1978, le Red Star végète deux ans en DH, puis remonte en CFA 2 en 2005 avant de retrouver le CFA en 2006.

En 2009, le club frôle la relégation mais un point de pénalité infligé par la FFF à la suite d'incidents de supporteurs est annulé par le tribunal administratif, après le refus initial de la FFF de suivre l'avis en ce sens du CNOSF.

Le Red Star recrute alors Alain Mboma, l'entraîneur à succès de Villemomble.

En 2011, l'équipe parisienne termine seconde du championnat et profite des relégations administratives des clubs de Grenoble, Gap et Cannes pour être promue en National.

Mais cette annonce tardive de montée, l'adaptation compliquée à la pelouse synthétique et le départ d'Alain Mboma au Paris FC rendent le début de saison très difficile.

Dès octobre, le nouvel entraîneur, Athos Bandini, est remercié au profit de Vincent Doukantié.

À mi-saison, le club, revenu dans la course pour le maintien, s'offre un match de gala au Stade de France en 32eme de finale de la Coupe de France face à l'Olympique de Marseille, large vainqueur devant plus de 40 000 spectateurs.

À la faveur d'un sprint final de cinq victoires en six rencontres, le Red Star assure son maintien en National et termine à la 11eme place.

La saison suivante est également difficile mais les Audoniens sauvent encore leur place en National.

En 2014, le club est septième du championnat National, à douze points du podium alors qu'il était vu comme un candidat à la montée en Ligue 2.

Le club se renforce sensiblement pour la saison suivante avec l'ambition d'accéder à la Ligue 2 en 2015.

Le club, aux avant-postes durant toute la saison, est promu en Ligue 2 à deux journées du terme du championnat, mettant ainsi fin à 16 ans d'absence à ce niveau.

La même année, alors qu'il n'avait pas atteint ce niveau depuis la saison 1999-2000, le club accède aux huitièmes de finale de la Coupe de France, et est battu 2-1 par l'AS Saint-Étienne au Stade Jean-Bouin de Paris.


Le 19 Mai 2017 le Red star FC s'incline sur la pelouse de l'AJ Auxerre 1-0 et redescend en National 2 ans après.

Parcours en Coupe de Franc

Le Red Star remporte quatre des onze premières éditions de la Coupe de France de football, en 1921, 1922, 1923 et 1928, à une époque où le Championnat de France de football n'existe pas.

Le club en remporte une 5eme en 1942.

Il connaît sa première défaite en finale en 1946.

Il partage avec le Lille OSC le record du nombre de victoires consécutives 3.

Les trois premières finales se jouent au Stade Pershing de Vincennes, les trois suivantes au Stade olympique Yves-du-Manoir de Colombes.

Outre ces six finales, le Red Star s'est arrêté à trois reprises au stade des demi-finales, en 1935, 1936 et 1943.

Depuis 1946 et jusqu'en 2014, la meilleure performance du Red Star en Coupe de France est une qualification pour les quarts de finale, réussie en 1964 en D2, 1972 et 1973 en D1, et 1992 D2.

En 1992, les Audoniens s'inclinent sur le terrain de l'AS Cannes, alors pensionnaire de D1, après prolongation 1-0.

Parcours en Coupe de la Ligue

Le Red Star participe à la Coupe de la Ligue française de football entre 1994 et 2001.

Lors de la première édition de la Coupe en 1994-1995, le Red Star échoue aux seizièmes de finale contre le Montpellier Hérault Sport Club.

L'édition suivante, le club va jusqu'en huitième de finale, après avoir vaincu aux tirs au but, le stade briochin, le FC Lorient et s'être finalement incliné face à l'AS Cannes.

Lors des deux éditions suivantes, le parcours s'arrête rapidement pour les audoniens qui sont battus par le FC Lorient en 1996-1997 et en 1997-1998.
 
Lors de la Coupe de la Ligue 1998-1999, le Red Star franchit de nouveau le premier tour mais bute sur l'OGC Nice au tour suivant, aux tirs au but.

Le Red Star réalise son meilleur parcours dans la compétition en atteignant le stade des demi-finales, lors de l'édition 1999-2000.

Alors club de National D3, le Red Star perd au stade Marville contre le futur vainqueur, le FC Gueugnon (D2), aux tirs au but 2-2, tab 8-9.

La saison suivante, le Red Star ne parvient pas à se distinguer et est éliminé en 16eme de finales avec une défaite contre l'AJ Auxerre.

Selon le classement réalisé par la Ligue de football professionnel, en 2013-2014, le Red Star était 49eme sur 70, avec sept saisons et seize rencontres disputées, dont neuf gagnées et sept perdues.

Stades
 
À ses débuts, le Red Star évolue près du champ-de-Mars, puis déménage à Meudon en 1900, puis joue de 1907 à 1909 à proximité de la station de métro de Grenelle.
 
Le Stade Bauer, officiellement connu comme le « Stade de Paris », est la résidence du Red Star depuis 1909

Il tient son nom d'un résistant, le docteur Bauer, qui a aussi donné son nom à la rue bordant le stade.

Il est situé sur la commune de Saint-Ouen, à proximité du 18eme arrondissement de Paris.

Auparavant, en 1909, lorsque le Red Star arrive à Saint-Ouen, le stade se nomme le « Stade de la rue de la Chapelle ».
 
Le stade est dès sa construction la résidence du Red Star.

Il est inaugurée le 24 octobre 1909 à l'occasion d'un match amical entre les Audoniens et Old Westminsters FC, un club amateur de Londres.

Ce stade accueille quelques matchs de l'équipe de France A avant la Première Guerre mondiale, et se trouve sérieusement agrandi au début des années 1920, restant toutefois assez rudimentaire pour un club de cette envergure, et se trouve entouré d'usines.

Après la Seconde Guerre mondiale, la municipalité de Saint-Ouen organise de grands travaux de rénovation.

Quelques années plus tard, en 1955, Saint-Ouen y installe les éclairages nécessaires aux matchs nocturnes, à la demande du président Zenatti.

En 1975, dernière année du Red Star en Division 1, une troisième tribune de 7 500 places est construite, le long de la rue du Docteur Bauer.

Cependant le stade devient vite vétuste avec les difficultés sportives du club.

En 1996, le principe d'une rénovation est actée par la mairie après de longs débats, mais ne se concrétise pas.
 
Durant l'été 1998, la Ligue exige du club qu'il quitte le stade Bauer, trop éloigné des normes en vigueur.

Le Red Star s'installe au stade Marville du parc de La Courneuve, et dépose un dossier de candidature pour jouer ses matchs à domicile au Stade de France, récemment inauguré.

Il y organise début 1999 un match de championnat face à l'Association sportive de Saint-Étienne, qui bat le record d'affluence en Division 2, ainsi qu'un derby face au Racing pour célébrer le centenaire du club en mars 2000.
 
Le club revient le 12 octobre 2002 au Stade Bauer, où aucune autre rénovation n'a été entreprise que la réparation des importants dégâts de la tempête de 1999.
 
Dans les années 2010, le Stade Bauer se trouve au c½ur d'un débat opposant les partisans de sa rénovation d'une part, et les soutiens d'une délocalisation du club vers une nouvelle enceinte, jugée mieux adaptée aux exigences du « football moderne » d'autre part.

Un projet de nouveau stade sur les Docks de Saint-Ouen, défendu par la direction du club, est envisagé à l'horizon 2018-2025.

Ce projet de nouveau stade aux Docks pour 2020 intéresse des entreprises qui veulent investir dans le club, à condition que ce stade soit réalisé.

Le stade Jean-Bouin est également envisagé pour la saison 2015-2016, car le stade Bauer n'est pas conforme aux normes de la Ligue 2, mais les deux projets ne satisfont pas les supporters qui ne veulent pas la délocalisation de leurs matchs à domicile.

Les défenseurs du stade Bauer, en plus d'avoir engagé des études de faisabilité indépendante sur la possibilité d'une rénovation du stade compatibilité avec le tissu urbain, exigences de sécurité...

tentent d'intégrer la question du stade Bauer dans le débat local auprès des riverains, de la municipalité et des associations de quartier.

En réponse, la mairie de Saint-Ouen confirme en juillet 2013 le lancement d'une étude urbaine sur le sujet.

En juin 2015, la ville de Saint-Ouen rend public les différents scénarios envisagés pour la rénovation et l'agrandissement du stade Bauer.

En attendant que ce projet se concrétise, l'équipe première, promue en Ligue 2, doit disputer ses matchs à domicile dans d'autres stades, qui répondent aux normes exigées par la LFP.

Pour la saison 2015-2016, le stade Pierre-Brisson, situé à Beauvais dans l'Oise, est la solution privilégiée.

Le très grand Stade de France, situé à Saint-Denis, à proximité de Saint-Ouen, doit accueillir également plusieurs matchs.

Autres équipes

L'équipe réserve du club audonien évolue en Division d'Honneur Paris Île-de-France.

Le Red Star possède une équipe C qui participe à la première division départementale de la Seine-Saint-Denis.

Issu d'un milieu assez populaire, le Red Star veut s'appuyer sur l'éducation des jeunes footballeurs audoniens, le club francilien compte environ 300 licenciés, répartis dans plusieurs équipes de jeunes commençant à partir de six ans : c'est ce suivi spécialisé des jeunes de six à treize ans qui permet au Red Star de recevoir le label officiel de « qualité », donné par la Fédération française de football FFF.

Le club possède donc de nombreuses équipes de jeunes, qui s'échelonnent de six à dix-neuf ans : c'est à partir de douze ans que les équipes participent à des championnats.

Rivalités et amitiés

L'un des premiers derbys du football francilien et même français, oppose le Red Star au Racing Club de France.

En outre, dans la première moitié du xxe siècle, les deux clubs se rencontrent régulièrement en championnat USFSA, en Division d'Honneur de Paris, puis en championnat professionnel et en Coupe de France.

Dans la deuxième moitié du xxe siècle, la différence de niveau entre les deux équipes a rendu 

Au début des années 1970, et notamment suite aux derbys de la saison 1973-1974, le Red Star entretient une éphémère rivalité avec le Paris Saint-Germain FC.

À l'issue de la Division 1 1974-1975, le Red Star est relégué en D2 tandis que le PSG se maintient.

De ce fait, plus aucune rencontre officielle n'a été disputée depuis 1975.

Les deux clubs sont souvent considérés comme antithétiques, notamment dans les années 2010, où le Paris SG financé par le fond d'investissement souverain Qatar Investment Authority contraste avec un Red Star plus authentique et populaire.

Dans les années 2010, le principal derby est celui opposant le Red Star au Paris Football Club.

En outre, les deux clubs se sont rencontrés à 18 reprises entre 1972 et 2014, dont maintes fois en Division 1 et Division 2.

Le 5 septembre 2014, le derby est marqué par des incidents entre supporters, donnant notamment lieu à trente-six gardes-à-vue de supporters des deux camps.

Quatre blessés et des dégâts matériels sont à déplorer.

Quelques mois plus tard, de nouveaux affrontements ont lieu entre des supporters des deux clubs.

Lors des affrontements, les insultes et les coups fusent, certains insinuant une identité d'extrême-gauche pour le Red Star, et d'extrême-droite, voire de nazisme, pour le Paris FC.

Ce derby est souvent considéré comme le derby francilien majeur.

Un des motifs de rivalités entre les clubs de la région parisienne est la revendication du qualificatif de « deuxième club de Paris ».

Malgré ces prétentions individuelles, de nombreuses négociations ont eu lieu entre le Red Star et le Paris FC, sans toutefois concrétiser ces négociations.

En 2011, Jean Vuillermoz, alors adjoint au maire de Paris chargé des sports estime qu'une hypothétique fusion est la seule chance de voir naître un deuxième club d'envergure dans la capitale.

Néanmoins, bien que la question continue de se poser, trois ans plus tard, alors que les deux clubs sont tous deux proches d'une montée en Ligue 2, les présidents déclarent conjointement que la fusion « n'est pas envisagée » puisque'« il s'agit quand même de deux clubs rivaux ».

Toutefois, les présidents déclarent à l'époque être « prêts à discuter ensemble » et essayer de « travailler ensemble sur certains points » notamment en ce qui concerne la formation.

En 2012, un article des Cahiers du football avance que, de manière générale, c'est l'omniprésence du Paris Saint-Germain qui empêche l'éclosion d'un second grand club de football à Paris.

D'après cette étude, le phénomène s'explique historiquement notamment par « la volonté des communes de se concentrer sur le développement d'un seul club au niveau local afin de le rendre compétitif au niveau national ».

Depuis 2009, les supporters du Red Star Football Club entretiennent une forte amitié avec les Red Kaos 1994, principal groupe ultra du Grenoble Foot.

Affluences et supporters

Le Red Star est régulièrement considéré comme « un club mythique » avec des supporters très attachés à leur club et à leur stade.

La base populaire du club est relativement grande, et l'une des plus grandes de la région Île-de-France, derrière le Paris Saint-Germain qui domine le football francilien depuis les années 1990.

Le record d'affluence du Red Star lors d'un match à domicile se fait le 10 février 1935 au Stade Bauer contre le FC Sochaux.

Les affluences du Red Star durant la première moitié du xxe siècle sont méconnues,excepté pour la saison 1947-1948, où le Red Star évolue en moyenne devant 10 153 spectateurs au Stade Bauer.

Les affluences des années 1950 et 1960, passées entre Division 1 et Division 2, oscillent fortement, entre 6 375 en 1954 et 2 548 en 1962.

À partir de 1965, on constate un regain d'affluence au stade, malgré une corrélation certaine entre résultats et affluences : en Division 1, le club audonien reçoit entre 6 000 et 9 000 spectateurs ; en Division 2, les affluences n'oscillent qu'entre 1 000 et 4 500 spectateurs.

Dans les années 1980, après la faillite du club et le retour en Division 2, les affluences sont bien moindres que les années précédentes et tournent autour de 1 500 spectateurs.

Les années 1990 en Division 2 voient les affluences moyennes augmenter régulièrement, de 930 spectateurs en 1990 à de 4 086 en 1999.

À partir des années 2000, la baisse de niveau sportif de l'équipe première fait que les statistiques d'affluences sont plus rares.

Souvent à cette période, l'équipe joue ses matchs devant moins de 500 spectateurs.

Le retour du club en National D3 s'accompagne avec des moyennes au-delà du millier de spectateurs à domicile, se rapprochant peu à peu des 2 000 spectateurs en 2015.

En 2015, la délocalisation provisoire au stade Pierre-Brisson de Beauvais voit une forte baisse des affluences, fortement attachés au stade Bauer et ne pouvant que rarement faire le trajet de Saint-Ouen jusqu'à Beauvais.

Supporters

Depuis son passage en National au début des années 2010, le Red Star bénéficie du soutien de 1 000 à 2 000 personnes présentes à domicile dont environ 200 abonnés.

Le Red Star compte toujours entre 10 et 80 supporters en déplacement selon la distance et l'enjeu.
 
Le Red Star compte plusieurs groupes de supporters : les Perry Boys, le Gang Green et les Splif Brothers.

Les membres de ces groupes sont rassemblés sous la bannière Red Star Fans qui englobe tous les supporters de la tribune Première Est appelée tribune Rino Della Negra au stade Bauer.

Il existe également une association loi 1901, le Collectif Red Star Bauer qui compte en 2015, une centaine de membres adhérents. Le collectif organise plusieurs manifestations dans la saison : déplacement en car, point d'information au stade, concert, repas, actions de solidarité avec le Sénégal, collectes de vêtements et de denrées alimentaires, etc.

et soutient le club en toute indépendance.

Il place le combat pour la rénovation du stade Bauer au c½ur de son action et organise plusieurs actions en ce sens.

Dans les années 2010, le président de la République François Hollande se déclare supporter du Red Star, dont il dit « apprécier l'aspect authentique et populaire ».

Selon lui, le Red Star est « un club de la banlieue, un club qui représente des quartiers qui ont envie aussi de donner le meilleur d'eux-mêmes ».

Pendant sa présidence, il assiste au match contre l'AS Saint-Étienne en huitième de finale de la Coupe de France 2014-2015.

Des observateurs, dont le journaliste Claude Askolovitch, ont toutefois remis en question cet engagement, accusant le Président de la République de « storytelling politique appliqué au champ sportif », le Red Star étant assimilé au foot populaire en opposition à « la droite des milliardaires du foot business » alors représentée par le Paris Saint-Germain FC.
 
Palmarès

Coupe de France 5

Vainqueur en 1921, 1922, 1923, 1928 et 1942.

Finaliste en 1946.

Division 2 2

Champion en 1934 et 1939.

Vice-champion en 1955, 1965 et 1974.

National 1

Champion en 2015.

Championnat de France amateur 2 1

Vainqueur en 2006 Groupe A

DH Paris Île-de-France 4

Champion en 1920, 1922, 1924 et 2005

Vice-champion en 1980

Trophée de France

Finaliste en 1912

Championnat de football LFA 1

Champion en 1912

Vice-champion en 1914

Challenge de la renommé

Champion en 1919



Bilan saison par saison

1897-1898 3e série 3
1898-1899 3e série 
1899-1900 3e série  
1900-1901 3e série  
1901-1902 3e série 
1902-1903 2e série 
1903-1904 1re série 
1904-1905 2e série 
1905-1906 1re série  
1906-1907 2e série 
1907-1908 2e série 
1908-1909 2e série 
1909-1910 2e série
1910-1911 1re série 1
1911-1912 1re série 1 
1912-1913 1re série 1
1913-1914 1re série 1
1914-1915 Challenge de la Renommée
1920-1921 DH
1921-1922 DH
1922-1923 DH 
1923-1924 DH 
1924-1925 DH
1925-1926 DH
1926-1927 DH
1927-1928 DH
1928-1929 DH
1929-1930 DH
1930-1931 DH
1931-1932 DH
1932-1933 D1
1933-1934 D2
1934-1935 D1 
1935-1936 D1 
1936-1937 D1 
1937-1938 D1 
1938-1939 D2 
1939-1940 D1
1940-1941 D1 
1941-1942 D1 
1942-1943 D1
1944-1945 D1
1945-1946 D1 
1946-1947 D1  
1947-1948 D1 
1948-19491 D1 
1949-19501 D1
1950-1951 DH
1951-1952 PH
1952-1953 D2 
1953-1954 D2 
1954-1955 D2 
1955-1956 D2 
1956-1957 D2 
1957-1958 D2 
1958-1959 D2 
1959-1960 D2
1960-1961 DH
1961-1962 D2 
1962-1963 D2
1963-1964 D2 
1964-1965 D2 
1965-1966 D1 
1966-1967 D2 
1967-1968 D1 
1968-1969 D1 
1969-1970 D1 
1970-1971 D1  
1971-1972 D1 
1972-1973 D1 
1973-1974 D2
1974-1975 D1
1975-1976 D2
1976-1977 D2
1977-1978 D2
1978-1979 DH
1979-1980 DH
1980-1981 D4
1981-1982 D3
1982-1983 D2 
1983-1984 D2
1984-1985 D2
1985-1986 D2
1986-1987 D2
1987-1988 D3
1988-1989 D3
1989-1990 D2
1990-1991 D2
1991-1992 D2
1992-1993 D2
1993-1994 D2 
1994-1995 D2 
1995-1996 D2
1996-1997 D2 
1997-1998 D2 
1998-1999 D2 
1999-2000 National
2000-2001 National 
2001-2002 CFA
2002-2003 CFA 2
2003-2004 DH
2004-2005 DH
2005-2006 CFA 2 
2006-2007 CFA
2007-2008 CFA
2008-2009 CFA
2009-2010 CFA
2010-2011 CFA
2011-2012 National
2012-2013 National
2013-2014 National
2014-2015 National
2015-2016 Ligue 2 
2016-2017 Ligue 2 
2017-2018 National 
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#Posté le vendredi 25 décembre 2015 11:38

Modifié le jeudi 13 juillet 2017 16:59

Football : Présensation du club de l'Entente sannois saint gratien

 
Football : Présensation du club de l'Entente sannois saint gratien
Nom complet : Entente Sannois Saint-Gratien

Surnoms : L'entente

Fondation : 1989 fusion

Statut professionnel : jamais

Couleurs : Blanc et bleu

Stade : Stade Michel-Hidalgo 8 000 places

Siège : 2 boulevard de l'Entente 95 210 Saint-Gratien

Championnat actuel : National 

Président : Patrick Gangloff

Entraîneur : France Vincent Bordot

Site web :  http://www.entente-ssg.footeo.com 

Histoire

L'Entente Sannois Saint-Gratien est un club fondé le 1er juin 1989 par la fusion de l'OMNIA Sports Sannois Saint-Gratien créé en 1944 et l'AS Saint-Gratien créé en 1945.

Ces deux clubs évoluent en District du Val-d'Oise, et l'équipe fanion du « nouveau » club débute inévitablement à ce niveau.

L'ascension fulgurante de l'Entente débute en 1995.

Le club gravit alors les échelons de la hiérarchie en signant une promotion chaque saison, enlevant en 1999 le titre de Champion de Paris.

Promu en National en 2003, le club se dote de structures professionnelles SASP afin de permettre la poursuite de l'aventure.

La première saison en National est délicate mais l'Entente SSG obtient finalement son maintien en terminant à une honorable 12eme place.

La saison 2004-2005 voit l'équipe franchir un palier en jouant les premiers rôles en National.

Le 20 mai 2005, lors de la dernière journée et devant une affluence record pour un match de National de l'Entente SSG à domicile 2 939 spectateurs, l'équipe a la possibilité de monter en Ligue 2 si elle s'impose devant l'AS Cherbourg.

Elle s'incline finalement par 1 but à 0, et termine à la 4eme place du classement étant devancée par le FC Sète.

À la suite de cette saison 2004-2005, une polémique éclate.

En effet, les dirigeants de l'Entente, le président Luc Dayan en tête, estiment que l'ASOA Valence 2eme du classement aurait dû être exclue du championnat avant la fin de la saison pour non-paiement des salaires de ses joueurs.

Au lieu de cela, la Fédération Française de Football FFF interdit la montée du club Dromois à la fin du championnat, et maintient du même coup l'équipe de Clermont Foot 18eme et premier relégable en Ligue 2, plutôt que de promouvoir le club val-d'oisien.

Début 2009, l'Entente SSG a obtenu 500 000 euros de dédommagement de la FFF pour cette montée avortée.

Le club voulait également un dédommagement sur le plan sportif, son objectif étant de rejoindre à court terme l'échelon supérieur.

Pour cela, une pétition avait été lancée afin de faire intégrer l'équipe en Ligue 2 pour la saison 2009-2010.

Elle a été signée par de nombreuses personnalités du monde sportif.

À la fin de la saison 2008-2009, c'est l'inverse qui s'est produit puisque l'équipe a été reléguée sportivement en CFA Championnat de France Amateur.

C'est dans ce contexte que l'ancien joueur international français Vikash Dhorasoo est nommé président de l'Entente SSG, le 23 juillet 2009.

Cependant, il abandonne la présidence dès octobre 2009, estimant ne pas avoir les soutiens financiers nécessaires pour mener à bien le projet de l'Entente SSG.

Alors que le club continue d'évoluer en CFA, il dépose le bilan en août 2010.

L'Entente SSG est ainsi reléguée en CFA2 Championnat de France Amateur 2 à l'issue de la saison 2010-2011 pour motif économique.

Terminant 2eme de son groupe à l'issue de la saison 2011-2012, puis 1ere à l'issue de la saison 2012-2013, le club retrouve le CFA pour la saison 2013-2014.

Le 20 mai 2017, l'Entente SSG valide sa montée pour le championnat National après sa victoire sur l'AS Poissy 4-0.

L'Entente retrouve donc ce championnat 8 ans après l'avoir quitté.

Coupe de France

L'Entente a attendu en vain un match à domicile contre une « grosse équipe » pendant ses six années en National, d'autant que la réfection récente du stade Michel-Hidalgo permet à celui-ci de recevoir des événements majeurs. Le tirage au sort s'est souvent montré défavorable aux val-d'oisiens.

L'équipe s'est malgré tout distinguée lors de l'épreuve 2005-2006 en atteignant les 1/16eme de finale, éliminée au Stade Chaban-Delmas par les Girondins de Bordeaux 2-1 doublé de Beto pour les aquitains.

En décembre 2010, le club, alors en CFA, croit tenir son « gros » match à domicile puisque le sort désigne le FC Metz comme adversaire au 8e tour à domicile.

Les importantes chutes de neige sur la région parisienne combinées à l'absence de bâche de protection pour la pelouse conduisent la FFF à inverser l'ordre du match, l'Entente devant finalement se déplacer au Stade Saint-Symphorien et s'incliner 3-0.

Le 19 novembre 2011, le club réussit l'exploit de sortir Lens, qui évolue alors en Ligue 2, de la compétition sur le score de 2 buts à 1.

Palmarès

Champion du Val-d'Oise 1ere Division District

1989 1996

Vainqueur de la coupe du Val-d'Oise

1996 1999 2012

Champion de Paris PH

1997

Vice-champion de Paris DHR

1998

Champion DH Paris

1999

Vainqueur de la coupe de Paris

1999

Champion de CFA 2 

2001 2013 

Champion de CFA

2003 2016 

bilan saison par saison
 
2000-2001 = CFA 2
2001-2002 = CFA
2002-2003 = CFA
2003-2004 = National
2004-2005 = National
2005-2006 = National
2006-2007 = National
2007-2008 = National
2008-2009 = National
2009-2010 = CFA
2011-2012 = CFA 2
2012-2013 = CFA 2
2013-2014 = CFA
2014-2015 = CFA
2015-2016 = CFA
2016-2017 = CFA
2017-2018 = National
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